Le Mouvement syndical des agents de l’administration publique (Mosaap) a tenu une conférence de presse lundi 26 mai à Libreville. Une rencontre à l’issue de laquelle les membres de ce mouvement ont déposé un préavis de grève générale au cabinet du Premier ministre ce même lundi.
l’issue de la conférence de presse tenue lundi 26 mai dernier à Libreville, les agents des administrations publiques réunis au sein du Mouvement syndical des agents de l’administration publique (Mosaap) ont annoncé le dépôt de leur préavis de grève au bureau du chef du gouvernement dans la même journée.
Selon les membres de la Mosaap, le gouvernement ne respecterait pas ses engagements, car des négociations avec les partenaires sociaux avaient abouti en 2013 à la prise de certains engagements par le Premier ministre de l’époque, Raymond Ndong Sima. Ces engagements concernaient notamment la nouvelle grille salariale qui englobait l’augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) et du point d’indice. Ces deux mesures auraient dû prendre effet le 30 mars 2014, mais à ce jour rien n’a été fait, dénoncent-ils.
« Face au mutisme du gouvernement et conscients que l’union fait la force, nous avons décidé de mettre au point ce mouvement qui englobe plusieurs syndicats. Nous précisons que ce mouvement se veut ponctuel et a pour mission d’amener le gouvernement à honorer ses engagements et à répartir équitablement et sans exclusive, sur des bases objectives, la Prime d’Incitation à la Performance. Face à la situation actuelle, nous avons déposé un préavis de grève générale au bureau du premier ministre », ont précisé de manière simultanée les présidents des syndicats membres de cette coalition.
Le Mosaap englobe en son sein le Synapap, le Synaps, le Sasbtp, le Synpa PME, le Sytrag, et la Conasysed.
Par ailleurs, ce point de presse était l’occasion de rappeler à Fridolin Mvé Messa de céder l’Union des syndicats de l’administration publique (Usap) à ses membres fondateurs et de ne plus se présenter sous cette bannière.