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Droits de l’homme : Homa Moussavou plaint le sort des détenus de la prison centrale de Libreville
Publié le mardi 13 octobre 2020  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Me Bertrand Homa Moussavou
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Bertrand Homa Moussavou est sévère sur les conditions des détenus à la prison centrale de Libreville. Dans une interview à Gabon matin, le 12 octobre, l’avocat a souhaité la modernisation et l’humanisation de cette maison d’arrêt, afin de favoriser la réinsertion des détenus.

Maitre Bertrand Homa Moussavou est choqué par les conditions de détention à la prison centrale de Libreville. Dans une interview parue le 12 octobre dans le journal Gabon Matin, l’avocat appelle à la modernisation et à l’humanisation de cette maison d’arrêt, afin d’améliorer les conditions des détenus.

En matière du respect des droits de l’homme au Gabon, le président de l’Association gabonaise de droit pénal (AGDP) n’a pas hésité à relever l’un des points sombres de la politique carcérale. : «Oui il y a des mauvais points. Les mauvais points c’est notre milieu carcéral qu’il faut moderniser et davantage humaniser».

«La police et la prison sont les points cardinaux qui permettent une fois qu’on les a vues ou visitées, on peut savoir dans quel pays nous nous trouvons. Et je pense que les prisons gabonaises ont besoin d’un autre paradigme. Elles ont besoin de se décentraliser, parce que généralement on ne fait pas de la politique pénitentiaire une politique publique», a-t-il indiqué.

Pour l’avocat, l’Etat a la responsabilité de définir une politique pénitentiaire plus humaine. Car, «il faut s’occuper également de la réinsertion du détenu. C’est beaucoup plus à ce niveau que se situe le problème. Les conditions de détention doivent véritablement être améliorées. C’est un impératif».

L’un des facteurs caractérisant la maison d’arrêt de Libreville est la surpopulation carcérale et son coralliaire, les mauvaises conditions de détention. Ce phénomène s’explique par deux facteurs : «le premier facteur est que le juge gabonais a été un peu formaté, formé dans son école de magistrature au tout répressif. Il prononce les peines fermes» Le deuxième facteur, relève l’avocat, c’est l’absence «des conditions de travail favorables pour les juges d’instruction, parce qu’ à l’instruction, il y a généralement un trop plein de dossiers». Si ces deux problèmes ne sont pas résolus, ce dernier craint que la prison centrale de Libreville ne s’enlise dans la déshumanisation du détenu.
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