La plateforme nationale de la société civile va organiser un congrès du dialogue en novembre prochain à Libreville. Selon le pasteur Bruno Ngoussi, cette grand-messe offrira aux Gabonais une opportunité de se regarder et se parler, pour «un développement harmonieux d’un Gabon prospère».
Inquiétée par les maux qui minent le Gabon, la société civile a décidé d’agir pour prévenir et éviter toute implosion dans le pays. La plateforme nationale de la société civile a retenu le mois de novembre pour l’organisation d’un congrès du dialogue à Libreville.
«La société civile lasse d’être complice de la mort programmée de notre pays, se voudrait d’organiser à Libreville un congrès initialement prévu les 29, 30 et 31 octobre, pour offrir aux Gabonais une opportunité de se regarder et se parler. Nous pensons que c’est le seul gage d’un amour-propre pour un développement harmonieux d’un Gabon prospère», a expliqué le pasteur Bruno Ngoussi, dans L’Aube du 12 octobre.
Cette rencontre d’envergure devrait finalement se tenir en novembre, «compte tenu de son importance et son objectif d’avoir une participation inclusive», a indiqué l’homme d’église, qui sollicite l’adhésion de tous les Gabonais à cette grand-messe visant à «se parler» et «se regarder» pour un «mieux-vivre» des populations.
«Nous lançons un vibrant appel à ceux qui peuvent nous aider à amener tout un chacun à une prise de conscience, pour atteindre cet objectif commun», a conclu le pasteur Bruno Ngoussi. Vivement que cet énième dialogue, s’il a lieu, produise enfin des sources de paix et de tolérance dans lesquelles pourront véritablement s’abreuver les populations.