C’est en prenant la parole pendant la cérémonie de remise au président de la République Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, du rapport de la stratégie de la promotion des droits de la femme et de la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes, que la première dame a porté à la connaissance de l’auditoire son discours sur les inégalités de genre au Gabon. Une allocation portant en sein toute la volonté de Sylvia Bongo Ondimba de tendre, via sa fondation, vers la quête incessante et continuelle de l’égalité entre hommes et femmes au Gabon.
La lutte contre les discriminations faites aux femmes, la fondation Sylvia Bongo Ondimba créée par la première dame du Gabon elle-même en a fait son cheval de bataille. C’est donc en cette occurrence que prenant la parole pendant ce cérémonial, Sylvia Bongo Ondimba n’a pas fait économie de mots, pour traduire devant toutes les forces vives de la nation, les raisons l’ayant poussée à mettre en place, via diervses collaborations, cette stratégie de la promotion des droits de la femme et de la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes.
« La quête d’Égalité n’est pas simplement une cause juste. Elle ne répond pas simplement à un devoir de la Nation de reconnaissance et de protection envers ses citoyens », a-t elle d’abord déclarer avant de poursuivre en indiquant que « la quête d’égalité, c’est aussi apporter une réponse au gâchis économique généré par les injustices subies par les femmes ».
Des injustices encore observables et constatables dans la société gabonaises ou les disparités homme et femme est manifeste. Piliers de notre société, les femmes rencontre toujours à l’heure actuelle au Gabon, une série d’obstacle d’ordre social, économique et culturel qui limite leur contribution dans la société. C’est pourquoi la nécessité de « mettre fin aux inégalités salariales, développer tous les potentiels, encourager à plus de mixité » sonne comme une évidence.
Cette exigence sociétale est le fondement du déterminisme de la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba qui tient à « apporter une véritable réponse au défi du développement et de progrès social dans notre Nation, avec et par ses femmes ». Raison pour laquelle, « Il faut donc agir, et agir vite », a t-elle signifié.
Agir ensemble dans le sens voulu par la présidente de la République qui a reconnu qu’aucun développement n’est possible sans l’apport de la femme. Une vision que partage également son épouse. « C’est en pleine conscience de la gravité des responsabilités que nous devons assumer ensemble, que j’en appelle à une mobilisation sans précédent, dans la continuité de la Décennie de la femme initiée par le Président de la République », a-telle rappelé.
La balle et donc dans le camp du gouvernement, lequel avec les 33 propositions issues du rapport de la stratégie de la promotion des droits de la femme et de la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes a coudé franche pour mettre les politoques suscptibles d’atteindre les objectifs fixés recherchés.
Sylvia Bongo Ondimba l’a d’ailleurs précisé au terme de son plaidoyer. « Il revient désormais à l’Etat de proposer de nouvelles approches, des mesures correctives indispensables au bon développement de notre pays, dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la lutte contre les violences basées sur le genre, du travail, de la famille ».