Le corps sans vie de Cyrille Adoua, 30 ans, a été retrouvé à son domicile ce vendredi 9 octobre au quartier Odjouma (Leconi), à moitié nu et présentant des blessures au niveau de la tête, vraisemblablement occasionnées par des coups de machette et de gourdin.
Scène effroyable, ce 9 octobre à Leconi dans département des plateaux (Haut-Ogooué), où un jeune homme de trente ans a été retrouvé sans vie au quartier Odjouma, au petit matin. Selon les premières constatations, il s’agit d’un homicide.
Si les auteurs et les raisons du crime ne sont pas encore élucidés, la victime retrouvée à moitié nue et couchée sur le ventre aurait vraisemblablement reçu plusieurs coups de machette et de gourdin.
«Les organes génitaux de la victime n’ont pas été extraits. Sa face est complètement déchiquetée. Il a reçu plusieurs coups de machette au niveau de la tête, qui lui ont laissé des plaies béantes au niveau du cou ainsi qu’un traumatisme profond et une section de la carotide. Plusieurs blessures ont été également identifiées au niveau de la nuque, la face. Il a également le poignet gauche fracturé», confie à Gabonreview l’infirmier ayant effectué l’autopsie.
Joint au téléphone, le préfet du département des Plateaux a quant à lui révélé l’identité de la victime : Cyrille Adoua. Et le jeune homme n’est pas inconnu des services de police ni des autorités judiciaires de la province. «Il est originaire de l’Ogooué-Ivindo, reconnu comme étant un repris de justice. Il a notamment été incarcéré à Franceville après avoir assassiné sa mère», précise l’autorité.
Sorti de prison, il y a quelques mois, Cyrille Adoua s’est installé à Leconi. Il vivait d’une petite activité commerciale liée à la vente de cigarettes et de bonbons au marché de Leconi. «Le jeune homme vivait seul dans un appartement que lui avait cédé, sans toiture, un de ses amis originaire de Leconi», ajoute le préfet.
Les parents de la victime ne s’étant pas montrés disponibles pour la prise en charge du corps, décision a été prise par le procureur de la République de l’inhumer à titre d’indigent au cimetière municipal de Leconi.
Pour le préfet, une situation semblable n’a jamais été enregistrée à Leconi. «Cela me fait plus d’un an que je suis affecté ici, c’est la première fois que je vis une telle situation», a-t-il déclaré. Vu la gravité de l’affaire, une enquête a été diligentée pour retrouver les auteurs de ce crime.