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Affaire Brice Laccruche Alihanga : Le parquet n’aurait que «très peu d’éléments concrets»
Publié le jeudi 8 octobre 2020  |  Gabon Review
Gabon
© Autre presse par DR
Gabon : Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet d’Ali Bongo, a rencontré le conseiller Afrique d’Emmanuel Macron
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Les chefs d’accusation d’enrichissement illicite, de corruption et de détournement des deniers publics retenus contre l’ancien directeur de cabinet du président de la République, Brice Laccruche Alihanga, dans le cadre de l’opération «Scorpion», vont-ils prospérer ? Rien n’est moins sûr au regard des révélations du confidentiel Africa Intelligence. A ce qu’il semble, «au terme d’une année d’enquête, les magistrats n’ont que très peu d’éléments concrets sur l’enrichissement illicite de Brice Laccruche».

Après les révélations sur le dossier «Magloire Ngambia», du nom de l’ancien ministre gabonais des Travaux publics, libéré le 24 septembre dernier, après trois ans de prison pour détournement des deniers publics, Africa Intelligence revient ce 7 octobre avec le cas Brice Laccruche Alihanga. L’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo croupit en prison depuis près d’un an, dans le cadre de l’opération anticorruption «Scorpion». Selon ce journal, le parquet peine à réunir les éléments de preuves démontrant sa culpabilité, notamment en ce qui concerne l’enrichissement illicite.

Selon ce média, l’enquête très médiatisée, visant l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo, connaît elle aussi des déboires, pour l’instant tenus secrets. Il explique que l’opération Scorpion, qui a abouti à l’incarcération de ce dernier, à la fin de l’année dernière, avait été menée conjointement par trois services – la Direction générale des recherches (DGR), la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM ou B2) et la Direction générale des services spéciaux (DGSS)-. Or, souligne le journal, c’est la seule DGR qui mène l’enquête visant le maire de Libreville, Léandre Nzué, placé en garde à vue, le 11 septembre dernier.

Africa Intelligence fait remarquer que «cette montée en puissance de la DGR fait écho au désarroi du parquet gabonais sur le dossier «Scorpion»». «Au terme d’une année d’enquête, les magistrats n’ont que très peu d’éléments concrets sur l’enrichissement illicite de Brice Laccruche, et n’ont pu lancer aucune commission rogatoire, à l’inverse de l’opération «Mamba» qui visait l’ancien ministre des Travaux publics, Magloire Ngambia, où la justice gabonaise avait très vite sollicité la Suisse», note le journal.

L’on relève également que «certains fonctionnaires des trois services enquêteurs auraient commis des écarts dans des actes du dossier «Scorpion»». «Une partie des valeurs saisies lors des perquisitions aurait ainsi disparu», fait savoir le confidentiel qui ajoute qu’«une enquête interne aux trois services a été ouverte et plusieurs fonctionnaires mis à pied».

Des loupés qui, selon toujours notre source, expliqueraient en partie la disgrâce de Brice Clotaire Oligui Nguema, qui avait pris la tête de la DGSS en octobre 2019 avant d’en être écarté, six mois plus tard et «d’être hâtivement promu à la tête de la Garde républicaine».

Depuis plusieurs semaines, affirme notre confrère, le parquet et la police s’emploient à évaluer l’ampleur des dégâts que ces écarts auraient occasionnés sur le dossier, afin que l’enquête, très largement médiatisée, ne s’effondre pas à la barre.
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