En dépit du contexte de crise liée à la pandémie du coronavirus ayant touché de nombreux secteurs d’activité, les six principales agences immobilières du Gabon ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de plus de 90%, notamment grâce aux ventes de terrains dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville.
Contrairement à d’autres secteurs d’activité fortement impactés par les mesures gouvernementales prises dès le mois de mars dans le but de freiner la propagation du Covid-19 aussi bien à l’intérieur du pays que dans le Grand Libreville, l’immobilier semble avoir tiré profit de la crise sanitaire actuelle. De janvier à juin 2020, les six principales agences immobilières du pays (Agences N°1, AIL, Alliance, SNI, SCI Équateur III, BICP) ont vu leur chiffre d’affaires global augmenter de 90,4%.
De 1,045 milliard de francs CFA au premier semestre 2019, le chiffre d’affaires de la branche des services immobiliers est en effet passé à 1,990 milliard de FCFA au terme des six premiers mois de l’année courante. À la direction générale de l’Économie et de la Politique fiscale (DGEPF), l’on justifie cette performance par la hausse des ventes de parcelles à Angondjé dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville, et à l’intérieur du pays.
La DGEPF voit également dans la stabilité de la gestion et le maintien des transactions locatives soutenues par la forte demande en logements les raisons de ce regain d’activité. De 540 millions de FCFA au premier trimestre 2020, le chiffre d’affaires global des six agences immobilières est passé à 1 450 au deuxième trimestre de la même année.