Apres chaque grande pluie à Libreville et à l’intérieur du pays, des nombreux dégâts matériels et des pertes en vie humaine sont le plus souvent enregistrés. Récemment encore, on pouvait compter ces familles endeuillées dans les quartiers pk 6 et Kinguélé.
Des décès dus à des instabilités gravitaires ou plus généralement des glissements de terrain qui dans la foulée emportent des habitations situées en amont ou en en aval d’une élévation de terre.
Le gouvernement de la République, par l’entremise du premier ministre, s’était rendu au chevet des sinistrés pour leur apporter tout le soutien de l’Etat.
Toutefois, des questions demeurent sur la situation topographique des habitations qui aujourd’hui présentent un danger réel. Comme sur cette photo au quartier Kinguélé à un jet de pierres de l’endroit où avait eu lieu le premier drame. Plusieurs maisons sont menacées par une éventuelle avalanche qui pourrait survenir à tout moment. Des maisons suspendues sur des collines et qui ne tiennent que grâce à l’espoir de ceux qui y résident.
Les propriétaires de ces habitations disent reconnaitre le danger mais ne savent pas où aller. « On veut bien partir d’ici mais pour quelle destination ? » nous a répondu un habitant résigné.
Ce type d’habitation remet à l’ordre du jour la question du logement dans notre pays.
En effet, cette organisation anarchique des maisons dans notre cité doit faire l’objet d’une réflexion sur le type d’espace à offrir aux populations pour la construction. Il faut se demander ce qui est prévu immédiatement pour éviter à ses nombreuses familles vivant dans des espaces à risque de plonger dans un autre drame.
En attendant que les pouvoirs publics réagissent, il faut que les populations elles-mêmes, qui en sont les premières concernées, pensent à se mettre à l’abri.