Ali Bongo Ondimba, Cimaf, Comilog, Magloire Ngambia, Jean Ping, Tony Ondo Mba… Les tops et les flops cette semaine au Gabon

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Publié le lundi 28 septembre 2020 | LaLibreville.com

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Le chef de l`Etat, Ali Bongo s`exprime à la tribune de l’ONU lors de la 72ème session ordinaire
Jeudi 21 septembre 2017

Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse.

LES TOPS

Ali Bongo Ondimba. Très actif sur la scène nationale à l’occasion de la crise du Covid-19 et continentale avec la réforme historique de la CEEAC qu’il a menée à bien, le président gabonais a réinvesti la scène internationale à l’occasion du 75ème anniversaire de l’Organisation des Nations Unies. Après une première déclaration lundi lors du débat général en amont de l’ouverture de l’assemblée générale de cette Organisation, il a prononcé jeudi un discours remarqué dans lequel il a plaidé pour plus de multilatéralisme et de solidarité internationale en cette période de crise mondiale causée par la pandémie de Covid-19 (lire nos articles à ce sujet, dont celui-ci).

Cimaf. Cette semaine, le premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a inauguré la nouvelle ligne de production de ciment au Gabon du groupe marocain Ciment d’Afrique. Basée à Owendo et d’une capacité annuelle de 350 000 tonnes, celle-ci lui permettra d’augmenter de manière significative son offre domestique qui passera de 500 000 tonnes par an à 850 000 tonnes par an. Les besoins du marché gabonais étant estimés à 600 000 tonnes par an, le surplus sera exporté dans la sous-région. A la clé, une baisse du prix du sac de ciment, un rééquilibrage de la balance commerciale et des créations d’emplois (lire notre article).

Comilog. La Compagnie minière de l’Ogooué, filiale gabonaise du français Eramet, a produit 2,8 Mt au premier semestre 2020, soit une hausse de 31 % par rapport à la même période 2019. Une solide performance malgré un chiffre d’affaires en baisse si l’on tient compte du contexte peu favorable de crise économique mondiale liée à la pandémie de Covid-19 (lire notre article). De quoi relancer le débat sur une répartition plus équitable des revenus tirés de l’exploitation des matières premières entre l’Etat et les multinationales lancé la semaine précédente par le coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin (lire notre article).

LES FLOPS

Magloire Ngambia. Après être passé aux aveux, l’ancien super ministre de la Promotion des investissements, des Transports, des Travaux publics, de l’Habitat, du Tourisme et de l’Aménagement du territoire, a été reconnu coupable de corruption et de détournement de fonds ce jeudi par la Cour criminelle spéciale de Libreville. Il a été condamné à 100 millions de FCFA d’amende et à trois ans de prison, une peine couverte par la durée de sa détention préventive. Sa libération immédiate a donc été prononcée (lire notre article).

Jean Ping. Mauvaise semaine pour le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016. Après avoir été critiqué par l’un de ses alliés le plus fidèle, Féfé Onanga, à qui il a refusé d’accorder une contribution financière pour financer son évacuation sanitaire (lire notre article), il s’est attiré les foudres des réseaux sociaux en diffusant sur son compte Twitter une grossière fake news (lire notre article). Beaucoup y voient un signe de fébrilité alors que le leadership du patron de la CNR est de plus en plus contesté par le reste de l’opposition à l’intérieur et qu’il a perdu la quasi-totalité de ses soutiens à l’extérieur. Pour ne rien arranger, il se voit réclamer 80 millions de FCFA par son ex-employé, le jeune information ivoirien Yeo Sihifowa, qui a passé ces quatre dernières années en prison (lire notre article).

Tony Ondo Mba. Incarcéré depuis décembre 2019 dans le cadre de l’opération anti-corruption Scorpion pour détournement de fonds publics, l’ancien ministre des Mines et de l’Energie n’est plus le président du Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV). Après que Wilfried Jimmy Moukoumi, le vice-président du parti, a déclaré la vacance du poste, une convention des cadres du parti a eu lieu samedi. A cette occasion, l’ancien ministre délégué aux Sports, puis à l’Intérieur et actuel député du deuxième siège du 5ème arrondissement de Libreville, Arsène Édouard Nkoghe, a été désigné président de ce parti. Celui-ci a aussitôt réaffirmé l’« ancrage total » du RV au sein de la majorité présidentielle et la volonté d’assurer une « victoire cash » à Ali Bongo Ondimba lors de la prochaine élection présidentielle (lire notre article).

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