LA journée du souvenir à la mémoire du premier secrétaire du Parti gabonais du progrès (PGP), Joseph Redjambe, décédé le 23 mai 1990 à Libreville, n'est pas passée sous silence. La manifestation y relative a eu lieu vendredi dernier avec le dépôt de gerbes de fleurs devant l'ex-hôtel Dowé, lieu de son décès, suivi d'une messe de requiem en l'église Ste Jeanne d'Arc de Likouala.
Dans la journée de samedi, une déclaration pour la circonstance a eu lieu au siège du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ), où le président du PGP, Benoît Joseph Mouity Nzamba, a entretenu la presse nationale sur la vie de ceux qui ont marqué leur parti, en l'occurrence Pierre-Louis Agondjo Okawé et Joseph Redjambe Issani.
Analysant la situation politique, économique et sociale de notre pays, l'orateur a dit tout simplement que rien ne va, aucun secteur d'activité n'échappe à la crise multiforme que traverse le Gabon. Se prononçant ensuite sur la tenue du New York Forum Africa, il a qualifié cet événement, qui vient de se tenir à Libreville, d'un véritable gouffre à sous, et tout cela n'est que de " la poudre aux yeux pour tromper les naïfs ".