Le décret 289/PR/MEAT du 18 février 2011 fixant les conditions de gestion du patrimoine routier national stipule, en son article 31, que "les brigades mobiles sont composées d'agents assermentés".
C'est pour répondre à cette exigence légale que 48 agents du département ministériel en charge des secteurs précités ont prêté serment, jeudi dernier, devant le tribunal correctionnel de Libreville. En présence du ministre délégué aux Infrastructures et aux Transports, Brice Paillat.
Il s'agit de la deuxième cérémonie du genre, après celle du 11 juillet dernier, qui avait concerné 22 agents de ces unités placées sous la responsabilité directe de la direction générale de l'Entretien des routes et aérodromes (DGERA). Comme leurs devanciers, les nouveaux assermentés ont la lourde charge de veiller à l'application des dispositions légales en matière de protection et de préservation du réseau routier national.
Car, pour le gouvernement, il n'est plus question d'assister à la destruction du patrimoine routier gabonais sans réagir. Une mise en garde qui s'adresse à toutes les personnes transformant les routes en garages, celles qui y déversent les huiles de moteur ou les eaux usées, ou y mettent le feu. Elle s'adresse également aux sociétés qui, à cause de leurs divers travaux, font des tranchées sur les voies de communication sans les remettre en l'état. Il faut rappeler que ces brigades mobiles sont chargées de la surveillance du réseau routier national et de constater tout acte de nature à porter atteinte à l'intégrité dudit réseau routier.