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GABON : L’INFASS exclut définitivement une trentaine d’étudiants ayant plus de 30h d’absence
Publié le samedi 26 septembre 2020  |  Gabon News
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© Gabon News par DR
INFASS Gabon
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L’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS), par l’entremise de sa direction générale, a décidé de l’exclusion d’une trentaine d’étudiants totalisant plus de 30 heures d’absence par trimestre et par la récurrence des échecs aux évaluations. Une annonce justifiée par la décision d’exclusion définitive n°00000058, daté du 18 septembre dernier.

En effet, pour le président du conseil pédagogique et directeur général de l’institut, Noëlle Avomo Obame épouse Ella Obounou, ces étudiants exclus auraient cumulé un taux d’absence de 30heures par trimestre. Ce qui, au regard des dispositions du règlement intérieur de l’INFASS, notamment l’article 130, leur vaut la radiation définitive des effectifs de l’établissement, après l’avis du conseil de discipline.

Une décision qui semble être une pilule difficile à digérer pour les concernés, qui pour certains, songent à une réaction multiforme afin d’obliger la direction de faire machine arrière sur la décision d’exclusion définitive arrêtée.

Dans l’optique d’apporter un point de lumière dans l’affaire, la rédaction de Gabonews s’est appuyé sur le règlement intérieur dudit établissement afin d’avoir un point de vue contextuel. Des sources sûres nous ont présenté des documents signés et datés de la semaine du 18 septembre suite à la décision alléchante d’exclure les étudiants ayant franchi le seuil des 30 heures d’absence par trimestre. Ce sont donc les étudiants des filières de technicien supérieur de pharmacie, technicien supérieur d’imagerie médicale, technicien supérieur de génie sanitaire et d’hygiène publique et technicien supérieur de biologie médicale qui ont soumis une lettre auprès du conseil pédagogique afin de solliciter une « demande de recours gracieux » sur la décision prise, tout en « reconnaissant leur situation d’échec ».

Il faut dire que la décision d’exclusion de ces étudiants serait en réalité liée à une récurrence d’ échecs de ces derniers lors des évaluations des enseignements soit l’évaluation d’un même cours dispensé à deux reprises ayant été évalué à deux reprises, et même rattrapé à deux reprises, mais soldant toujours à un échec.

Il faut dire que cette situation n’est qu’à son début. L’institut semble décidé d’appliquer cette sanction disciplinaire dans le principe de conserver une image de Reno et du fait que le domaine enseigné reste sensible puisqu’il s’agit de l’humain et ces derniers sont appelés à travailler dans des hôpitaux.

Soulignons également que l’INFASS est un fervent partenaire avec l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) du Canada. Grâce à ce partenariat, l’université canadienne s’est congratulée à deux reprises au prix du Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI) en 2016 pour un programme extraordinaire d’éducation internationale. Cette distinction, qui souligne l’innovation et l’excellence pour la conception, la planification, la mise en œuvre et la gestion de réalisations de grande qualité en éducation internationale, a été remise à l’université trifluvienne pour son projet d’appui à la mise en œuvre du plan d’action de l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS) au Gabon. Et récemment une mention spéciale aux prix d’excellence de l’IAPQ. Ce qui constitue une référence au Gabon en terme de formation dans le secteur de santé et du social.

Que dire des établissements supérieures sœurs qui ne sont pas étrangers à ce genre de décision et que cela se passe en catimini hors médiatisation ?

La santé étant un aspect très sensible, la formation aux métiers médicale ne doit-elle pas faire l’objet d’une formation de qualité ?
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