C’est ce qu’a annoncé sa fondatrice et présidente, Sylvia Bongo Ondimba, ce mercredi sur sa page Facebook.
C’est ce qu’on appelle faire du teasing.
Ce mercredi 23 septembre, la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, a annoncé que sa Fondation éponyme rendrait public dans les prochains jours le bilan annuel de son action en faveur de la promotion du droit des femmes au Gabon, qui constitue le cœur de sa mission.
« Dans quelques jours, j’aurai l’honneur de vous présenter le fruit de plus de 365 jours de travail, sans relâche, aux côtés des associations et des professionnels du droit, de la santé, de la famille pour bâtir un Gabon plus solidaire, plus égalitaire et plus digne », a écrit la première dame du Gabon sur sa page Facebook.
Une première dame qui détonne
Épouse d’Ali Bongo Ondimba, Sylvia Bongo Ondimba (née Valentin) est très engagée dans la défense du droit des femmes et des enfants, en particulier dans le domaine de la santé. Au début des années 2010, elle a créé la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille afin d’agir concrètement sur ces sujets et leur donner plus d’écho dans le débat public gabonais. Par son engagement et sa propension à se rendre sur le terrain, Sylvia Bongo Ondimba détonne dans le milieu très feutré des premières dames africaines où l’on se contente le plus souvent de vivre à l’ombre de son mari et où l’on préfère de loin le confort des salons feutrés à la glaise.
Beaucoup considèrent par ailleurs que son influence a été décisive dans la proclamation en 2015 (jusqu’en 2025) par le président Ali Bongo Ondimba de la décennie de la femme au Gabon. Le pays est aujourd’hui l’un de ceux en Afrique où la gente féminine est la mieux représentée aux plus hauts postes de responsabilité publique (présidence du Sénat, de la Cour constitutionnelle et même désormais premier ministre).
« Elle est aussi très généreuse », ajoute l’un de ses proches. « Il lui arrive fréquemment de payer des frais de santé, des opérations chirurgicales, des évacuations sanitaires et autres à des personnes qui n’en n’ont pas les moyens, en particulier des enfants et des femmes. C’est également souvent le cas pour les frais de scolarité. Mais elle ne souhaite pas du tout communiquer à ce sujet. Elle veut rester discrète », confie celui-ci. Une attitude à rebours, en effet, de nombre de ses pairs sur le continent.