Le représentant régional de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour l’Afrique centrale, Aboubakar Noumansana, a fait ses adieux, le mercredi 23 septembre écoulé à Libreville, au président du Sénat, Dr. Lucie Milébou Aubusson au terme de six années d’exercice en République gabonaise.
Outre les adieux, les relations Institutionnelles entre la deuxième chambre du parlement et l’Organisation francophone étaient au centre des échanges entre les deux personnalités, au cours de l’audience que lui a accordée le président de la Haute chambre du parlement, en présence de quelques membres du bureau de l’institution.
Aboubakar Noumansana a donc saisi cette occasion, pour dresser un bilan des activités de l’Organisation au niveau de la sous-région et particulièrement au Gabon. Tout comme, il a magnifié la constance des relations nouées au cours de ces six années avec les Institutions parlementaires du Gabon, mettant ainsi en exergue les différents programmes exécutés via les sections locales de l’Agence Parlementaires de la francophonie (APF).
Le Représentant de la Francophonie a dit toute sa fierté de voir le Gabon faire école dans le monde en ce qui est de l’approche genre, au regard de la promotion des femmes aux hautes fonctions étatiques, faisant ainsi de l’égalité Homme-Femme une réalité.
Après l’avoir félicité pour les actions de l’OIF en faveur du Gabon, le président du Sénat a insisté sur «la nécessité de davantage renforcer la collaboration avec les Institutions francophones», tout en appelant à la poursuite et à la redynamisation du programme NORIA. Un Programme de remise à niveau informatique et de renforcement de capacités, destiné aux parlementaires et aux fonctionnaires du parlement, dont l’effet induit est la numérisation de l’administration parlementaire.
Par la même occasion, Dr Milébou Aubusson a souhaité que les actions menées par l’OIF soient également orientées vers l’arrière-pays d’autant plus que le Sénat, représentant des collectivités locales, adhère totalement à la stratégie pays de l’institution francophone. Il s’agit entre autres des questions liées à la préservation de l’environnement, au développement durable, aux énergies renouvelables et aux changements climatiques.
A noter que le Gabon est membre de l’organisation internationale de la Francophonie depuis 1970.