Agacé par le piteux état des routes reliant Mbigou aux localités environnantes, Cyriaque Moukoundzi, député du Parti démocratique gabonais (PDG) au premier siège de la Boumi-Louetsi, interpelle le gouvernement sur la nécessité de fournir en matériel neuf et opérationnel la subdivision des Travaux publics de sa ville.
Il n’est pas content du peu d’attention dont bénéficie sa localité depuis plusieurs années, et il n’a jamais manqué l’occasion de le faire savoir. Pourtant Cyriaque Moukoundzi l’assure, «Mbigou occupe une position centrale», notamment du fait de son emplacement par rapport à d’autres localités environnantes, dont Lébamba, Mimongo et Nzenzele.
Cette petite ville de quelques milliers d’habitants connue pour la pierre qui en est originaire (la pierre de Mbigou) fait office de «carrefour». Mais y accéder est loin d’être chose aisée, regrette le député du PDG au premier siège de la Boumi-Louetsi. En cause : le mauvais état des routes. Or, l’élu a rappelé sur la télévision Gabon 1ère que «la route est le premier facteur de développement».
Seulement, pour la construction des infrastructures routières dans cette partie de la province de la Ngounié, il faut des outils adaptés et surtout fonctionnels. Or, la subdivision du ministère en charge des Travaux publics à Mbigou est dépourvue de matériel pour lui permettre de rendre à nouveau les routes praticables. Tous les engins appartenant à l’État sont soit sur cales, rongés par la rouille, soit en fin de vie, sans nul doute à cause du mauvais entretien. Il en faut de nouveaux sortis des usines, estime Cyriaque Moukoundzi.
«Nous ne voulons plus des machines fatiguées. Nous voulons des machines dans les sachets, c’est-à-dire des machines neuves, pour permettre à l’équipe des TP de se mouvoir en tout temps», a-t-il déclaré, interpelant le gouvernement.
Ces dernières années, d’abord en tant qu’entrepreneur puis en qualité d’élu, Cyriaque Moukoundzi a été contraint d’effectuer les travaux de réhabilitation des routes à ses propres frais.