C’est l’annonce faite par WWF Gabon, Olam Palm Gabon et Brainforest, l’équipe coordonnatrice du projet, à la faveur d’un déjeuner de presse ce vendredi 18 septembre 2020. Lancé en novembre 2019, le processus d’interprétation gabonaise des Principes et Critères 2018 pour s’arrimer aux nouveaux standards de la norme internationale RSPO relative à la production d’huile de palme durable a été validé et approuvé le 3 septembre 2020.
Le Gabon dispose désormais d’un référentiel permettant d’assurer la production d’une huile de palme durable. Les Principes et Critères de la Norme RSPO (Table ronde pour l’huile de palme durable), un instrument de gouvernance de culture du palmier à huile, comprennent les meilleures pratiques de gestion responsable et durable. Un pari gagné pour le pays, qui affiche son ambition de devenir le leader africain de la production d’huile de palme certifiée RSPO d’ici à 2025.
Pour la petite histoire, c’est en 2017 que le Gabon obtient pour la première fois, suite à l’approbation du conseil de gouverneurs de la RSPO, sa certification ( RSPO P&C 2013) de production du palmier à huile. Mais en 2018, une nouvelle norme internationale est validée afin d’améliorer l’efficacité des Principes et Critères en matière de production d’huile de palme.
Se sentant concerné et impliqué dans une forte production d’huile de palme( Awala, Makouké et Mouila), le Gabon décide à l’instar de nombreux pays producteurs, d’actualiser et de s’arrimer aux nouveaux standards de la norme (RSPO P&C 2018) afin de garantir un meilleur processus et environnement de production.
Se faisant, après plusieurs ateliers de travail organisés par les principaux acteurs, WWF Gabon, Olam Palm Gabon, Brainforest, Proforest et le secrétariat RSPO, c’est en juillet 2020 que le Gabonobtient obtient ainsi la validation de son référentiel national. Celui-ci est approuvé par le Conseil d’administration de la RSPO le 3 septembre dernier.
Cela dit, la nouvelle norme RSPO P&C 2018 tient compte des droits des populations, du respect de l’habitat et de la protection de la biodiversité. Selon Ida Navratilova Oye Obame, chargé du suivi évaluation Brainforest, le Gabon est désormais contraint de « garantir aux producteurs une production durable et de qualité, protéger le capital naturel du pays, et tenir compte des intérêts des communautés locales ».