Au cours d'une conférence de presse tenue samedi 24 mai 2014 en hommage à Joseph Rendjambé Issani et Pierre Louis Agondjo Okawé, le président du Parti Gabonais du Progrès (PGP) Benoît Mouity Nzamba a livré son analyse sur le Pacte social récemment initié et le New York Forum Africa dont la 3e édition s'est achevée dimanche 25 mai au stade de l'amitié d'Angondjé.
En hommage à Joseph Rendjambé Issani et Pierre Louis Agondjo Okawé, les fondateurs du Parti Gabonais du Progrès (PGP) disparus depuis des années, Benoît Mouity Nzamba qui animait samedi 24 mai 2014 une conférence de presse à Libreville axée sur plusieurs sujets d'actualité, a également donné son point de vue sur le Pacte social ainsi que sur le New York Forum Africa (NYFA) dont la 3e édition s'est achevée dimanche 25 mai au stade de l'amitié d'Angondjé.
"Aucun secteur d'activité n'échappe à la crise multiforme que traverse le Gabon. De l'éducation, en passant par la santé et le logement, rien n'est à l'abri de la déliquescence généralisée des structures de l'Etat. Et ce ne sont pas les proclamations tonitruantes du pouvoir qui changeront quoi que ce soit.
Le tintamarre orchestré autour des programmes sociaux, les aides promises à tout va, les multiples séminaires et autres forums, à l'instar du New York Forum Africa qui est un véritable gouffre à sous, ne sont que de la poudre aux yeux pour tromper les naïfs" a déclaré Benoît Mouity Nzamba.
Selon ce dernier, en dépit des engagements du gouvernement à lutter contre la pauvreté, la réalité demeure la même et les inégalités sociales qui se creusent davantage sont marquées par un malaise généralisé. Il en veut pour preuve les grèves à répétition qui secouent le pays.
"L'ébullition constatée dans tous les secteurs sociaux est la preuve qu'aucun Gabonais et aucune Gabonaise digne de ce nom ne peut accepter l'inacceptable. Aucun Gabonais et aucune Gabonaise soucieuse du devenir de son pays et de sa jeunesse en proie au doute ne peut rester insensible devant la casse organisée de l'école, de l'université, le triste spectacle des centres de santé sans moyens, des bidonvilles miséreux et des villes livrées aux immondices" s'est insurgé le président du PGP.
Engagé dans l'opposition depuis sa création en mars 1990, le Parti Gabonais du Progrès entend poursuivre l'œuvre entamée par ses fondateurs qui est de défendre l'égalité des hommes et des femmes en proposant à tous un pacte social avec pour seul objectif le bien-être de toutes les couches de la société.