Le DG de la SEEG, Alain Patrick Kouma, se veut rassurant : le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques est en train de piloter un projet consistant à remplacer les conduites d’eau et à réaliser des extensions de réseau dans les zones les plus affectées par le phénomène.
La problématique des fuites d’eau dans le Grand-Libreville, entre autres, a contraint la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) à mettre sur pied une brigade bleue. L’unité financée à plus de 500 millions de francs fait cependant face à des aléas qui laissent penser qu’elle est à bout de souffle.
À la faveur du café presse organisé dernièrement dans le cadre de la vulgarisation du plan d’urgence 2020, le directeur général de la SEEG, Alain Patrick Kouma, a tenu à rassurer : ce service est opérationnel de façon régulière. Et ce, dans le but de limiter les fuites sur le réseau de distribution, de sorte à apporter davantage d’eau dans les ménages qui en sont dépourvus.
"Ce qu’il faut savoir, c’est que les pertes en eau sur l’ensemble du Grand-Libreville ne se localisent pas seulement sur le réseau de distribution. D’autant que ces fuites surviennent également après compteur. Malheureusement, ces après-compteurs qui s’étendent parfois sur de longues distances, sont très souvent réalisés avec une tuyauterie qui n’est pas nécessairement de bonne facture", a-t-il argué. Et le DG Kouma de rassurer sur le fait que des solutions efficaces au problème de fuites d’eau sont actuellement envisagées par le gouvernement.