Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Gabon : Fidèle à sa réputation de stakhanoviste, Rose Ossouka Raponda met (déjà) en tension les membres du gouvernement
Publié le mercredi 16 septembre 2020  |  LaLibreville.com
Rose
© Autre presse par DR
Rose Christiane Ossouka Raponda, maire de Libreville
Comment


Première femme a occupé le poste de premier ministre au Gabon, Rose Christiane Ossouka Raponda jouit d’une solide réputation de bourreau de travail. Hier encore, elle a dirigé un conseil inter-ministériel. Une énième preuve, selon ses partisans, qu’elle entend imprimer un rythme soutenu à l’action gouvernementale sans oublier de veiller, exigence présidentielle oblige, à son efficacité.

Tambour battant.

C’est au pas de charge que Rose Christiane Ossouka Raponda entend remplir sa mission.

Nommée premier ministre le 18 juillet dernier, celle-ci n’a depuis pas chômé, multipliant les conseils des ministres et les conseils inter-ministériels, à l’instar de celui organisé hier lundi 14 septembre.

Plusieurs textes, en lien avec la relance économique, sa grande priorité, y ont été discutés.

Rose Christiane Ossouka Raponda, la première femme a occupé le poste de premier ministre au Gabon, entend, de son propre aveu, « imprimer un rythme soutenu à l’activité gouvernementale ».

Ce que confirme un poids lourd du gouvernement. « Depuis sa nomination, le rythme s’est accéléré et le niveau d’exigence, déjà élevé, a singulièrement augmenté », commente ce ministre très expérimenté.

L’obsession du résultat

Et pour cause, comme le répète Rose Christiane Ossouka Raponda à chacun de ses visiteurs, « l’objectif est d’obtenir des résultats rapides et tangibles, suivant l’exigence formulée par le chef de l’Etat ».

C’est le cas en particulier en matière d’emploi. « L’emploi, c’est l’archi-priorité. D’abord, parce que c’est la préoccupation première des Gabonais. Ensuite, parce que si l’on parvient à préserver les emplois existants et en créer de nouveau dans des secteurs diversifiés, c’est le signe que notre politique de relance fonctionne sur le plan économique », explique-t-elle doctement.

« Dans son esprit, faire pour faire ne sert à rien. Il s’agit de faire pour obtenir des résultats. C’est chez elle une quasi-obsession », commente une de ses collaboratrices, qui l’accompagne depuis le temps où elle était le maire de Libreville, la capitale qui concentre les deux tiers de la population gabonaise.

De l’énergie à revendre

En femme politique chevronnée (elle fut par le passé, outre maire de Libreville, également ministre du Budget et ministre de la Défense), elle sait que les cent premiers jours d’un gouvernement sont, sinon décisifs, à tout le moins déterminants.

Une occasion que cette économiste respectée, qui a de l’énergie à revendre, compte bien ne pas gâcher. Elle peut, pour cela, compter sur la confiance du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, ainsi que sur celle des députés. Le 4 septembre dernier, c’est à une majorité écrasante de plus de 90 % que ceux-ci ont voté en faveur de sa déclaration de politique générale, qui fait désormais office pour le gouvernement de feuille de route.
Commentaires


Comment