Le secrétaire permanent du Conseil national climat (CNC), Tanguy Gahouma Bekale, participera demain, mercredi 16 septembre, au lancement du Bureau Afrique du Centre mondial pour l’adaptation (GCA) basé à Abidjan en Côte-d’Ivoire. Covid-19 oblige, l’événement se déroulera en visioconférence.
Logé au sein du siège de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan en Côte d’Ivoire, le siège africain du Centre mondial pour l’adaptation, une institution présidée par l’ex-secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, aura pour mission, sur le continent de « fournir des solutions visant à accélérer, innover et étendre à grande échelle les mesures d’adaptation, dans la perspective d’un monde résilient face au changement climatique ».
Faiblement émettrice de CO2, l’Afrique en est pourtant l’une des premières victimes avec l’augmentation des sécheresses, l’érosion des côtés, la disparition de la faune sauvage, la montée des eaux, etc.
Après le lancement du Centre mondial pour l’adaption Tanguy Gahouma Bekale prendra part à un forum, lui aussi organisé en visioconférence, avec pour objectif de débattre des actions prioritaires à mener en vue de permettre à l’Afrique de s’adapter au changement climatique, et d’améliorer à cette fin la coordination entre les pays et les partenaires internationaux.
Y participeront également outre Ban Ki-moon, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, ou encore la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva.
La voix gabonaise particulièrement écoutée sur la scène mondiale
Sur la question du climat, la voix du Gabon est particulièrement écoutée. Le pays est recouvert à près de 85 % par la forêt équatoriale, l’un des deux poumons verts de la planète.
Il est par ailleurs réputé pour sa diplomatie verte très offensive. Le Gabon a pris la tête, depuis le mois de janvier dernier, du Groupe africain des négociateurs sur le climat suite à un vote intervenu lors de la COP 25 à Madrid en décembre 2019.
Au Gabon, la question de la défense du climat est d’autant plus importante qu’elle est portée au plus haut niveau par le président Ali Bongo Ondimba. Celui-ci a, durant plusieurs années, présidé le Comité des chefs d’Etat et de gouvernement sur les changements climatiques (CAHOSCC).