Elles ont témoigné samedi leur soutien au Premier ministre, chef du gouvernement et condamné les charges misogynes proférées contre sa personne.
Rose Christiane Ossouka Raponda peut désormais compter sur la ligue des femmes de l’Union démocratique et républicaine (UDERE) durant son magistère à la tête du gouvernement. Par la voix de leur porte-parole, Epiphanie Josée Piazza Guiboumou Sima, elles tenu à témoigner au Premier ministre, chef du gouvernement pour sa nomination. «A travers cette nomination, c’est la femme gabonaise qui est honorée et récompensée. Par cette marque de confiance, le président de la République récompense le professionnalisme d’une femme de qualité exceptionnelle, qui a toujours fait preuve de compétence, de responsabilité et de loyauté. C’est également la traduction en acte concret de la vision du président de la République sur la décennie de la femme, de voir ces dernières s’investir d’avantage aux côtés des hommes», a-t-elle indiqué.
Cependant, les femmes de l’UDERE s’inscrivent en faux contre les attaques de nature sexiste et misogyne à l’endroit de Mme Ossouka Raponda. «Ces agissements de nature à créer les troubles peuvent dangereusement mettre en péril le fonctionnement de l’Etat et jeter un discrédit sur l’image de nos institutions et de notre pays à l’extérieur», dénoncent-elles. «Les femmes de l’UDERE souhaitent à madame Rose Christiane Ossouka Raponda bon courage, pour la poursuite du travail accompli par ses prédécesseurs. Certes, la tâche ne sera pas un fleuve tranquille», ont-elles conclu.