Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda a reçu en audience ce samedi 11 septembre, le ministre congolais des Affaires étrangères, de la coopération et des congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso. Ce dernier est porteur d’un message des autorités congolaises, relatif à l’invitation du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, au colloque sur la participation de l’Afrique dans la libération de la France et de l’Europe contre l’occupation Nazie, prévu du 24 au 27 septembre prochain à Brazzaville en République du Congo.
En prélude à l’organisation du colloque sur les péripéties des indépendances des nations africaines, qui aura lieu à Brazzaville, dans deux semaines, le ministre congolais des Affaires étrangères de la coopération et des congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso est allé rendre visite au Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Cette rencontre qui entre dans la cadre du maintien des relations bilatérales, et multiformes entre les deux Etats, a été l’occasion pour les deux personnalités de revisiter et de raffermir les liens fraternels qui unissent les deux peuples, liés entre autres par l’histoire.
Elle a surtout permis à l’émissaire du président Denis Sassou Nguessou, de remettre au Chef du gouvernement gabonais, la lettre d’invitation adressée au président Ali Bongo Ondimba par son homologue, afin de prendre part au colloque africain sur le rôle essentiel de l’Afrique dans l’histoire. Particulièrement, lors de la libération de la France et de l’Europe contre l’occupation Nazie.
«C’est une histoire qui ne peut pas passer par perte et profit, il faut que nous la transmettions aux générations actuelles, a des jeunes gens qui sont détachés de leurs livres d’histoire et restent accrochés à leurs smartphones. Nous avons pensé qu’il faut nous arrêter un moment autour d’un colloque, pour rappeler à ceux qui doutent, le rôle essentiel que l’Afrique a joué dans l’histoire. Lors de la libération de la France et de l’Europe notamment, contre l’occupation Nazie», a déclaré Jean-Claude Gakosso.
Après avoir donc célébré cette année, les soixante années de leurs indépendances, les Chefs d’Etats et leurs gouvernements, les chercheurs des différentes disciplines, les leaders d’opinions, en plus des forces vives du continent vont se retrouver à nouveau pour revisiter ensemble les pages importantes de l’histoire de leur continent et en tirer des leçons utiles. Ce, afin d’entrevoir des perspectives pour les générations actuelles, et ouvrir des lignes nouvelles pour l’avenir.
Egalement très attendu dans le panel, la présence des invités de haut rang venus d’Europe, notamment le président français Emmanuel Macron, dont le pays a joué un rôle important dans l’histoire de la colonisation de ce qui était à l’époque appelé, l’Afrique équatoriale française (EAF), composée du Gabon, de la République du Congo, de l’Oubangui Chari (devenu la République Centrafricaine) et du Tchad, devrait donner un cachet particulier aux débats.