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Le PNUD valide la stratégie du gouvernement gabonais visant à limiter l’impact socio-économique de la crise du Covid-19
Publié le vendredi 11 septembre 2020  |  LaLibreville.com
Achim
© Autre presse par DR
Achim Steiner, directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l`environnement (PNUE)
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Dans son rapport sur l’impact socio-économique de la Covid-19 au Gabon, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) estiment bénéfiques les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre l’épidémie et limiter son impact sur l’économie.

Décidément, depuis le déclenchement de l’épidémie de Covid-19, le gouvernement gabonais s’est habitué à recevoir les dithyrambes des institutions internationales. Après l’ONU, l’OMS, l’UNICEF, la BAD, l’Institut Pasteur, etc., c’est au tour du PNUD de délivrer un satisfecit à Libreville.

Dans son dernier rapport, l’organisme onusien écrit que « les mesures d’atténuation (prises par les autorités gabonaises) ont permis d’amoindrir les effets négatifs de la COVID-19 sur le bien-être des ménages et sur la croissance économique et sont venues compléter celles prises fin mars 2020 par le Comité de politique monétaire de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) ».

Considéré comme l’un des pays les plus efficaces en Afrique sur le volet sanitaire de la lutte contre l’épidémie, le Gabon se voit également gratifier sur l’aspect économique.

Il faut dire que très tôt, dès le début avril, le président Ali Bongo Ondimba a annoncé l’adoption d’un plan de soutien massif de 225 milliards de francs CFA aux entreprises et aux ménages, comportant notamment des allègements d’impôts et des prêts pour alimenter la trésorerie. Sur le plan social, les mesures ont consisté en la prise en charge des dépenses de première nécessité (facture d’eau, d’électricité, frais de logement, de transport…).

A moyen terme, pour relancer la croissance, le PNUD recommande de coordonner les axes de la stratégie de relance au plan Gabon émergent dont les actions prioritaires sont les réformes, les investissements, la régulation, et surtout la poursuite des efforts de diversification. Soit exactement la stratégie décrite par le premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, dans son discours de politique générale, le 4 septembre dernier, devant les parlementaires. Le chef du gouvernement compte en particulier intensifier la politique de diversification de l’économie afin de créer davantage de valeur ajoutée et d’emplois, ainsi que limiter la dépendance aux matières premières. Dans ce processus, l’industrie du bois, qui doit créer 30 000 emplois en trois ans, occupe une place de choix, avec l’imposition d’une troisième transformation sur place avant exportations.

Par ailleurs, dans son discours de politique générale, le premier ministre a indiqué qu’au regard du succès enregistré ces dernières années, par la Zone économique de Nkok, notamment pour la transformation du bois au niveau local, deux nouvelles zones économiques spéciales seront mises en place à Lambaréné, pour le bois, et à Franceville, pour l’agriculture et les plantations d’arbres, dans le cadre de la politique de reboisement. Ces projets d’envergure qui bénéficieront de l’accompagnement de la Gabon Special Economic Zone (GSEZ), devraient permettre de créer près de 5000 emplois, sur les douze prochains mois.

De bonne augure pour un gouvernement qui a fait, aux côtés de la protection sanitaire, de la relance économique et de la création d’emplois ces deux grandes priorités.
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