Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Mairie de Libreville : Le Conseil municipal à la rescousse de Léandre Nzué
Publié le vendredi 11 septembre 2020  |  Gabon Review
Le
© Autre presse par DR
Le maire de Libreville, Léandre Nzué a été porté à la tête du Comité exécutif de CGLU Afrique, le 18 juin 2019 au Caire (Egypte)
Comment


Les groupes politiques siégeant au Conseil municipal de Libreville ont fait une déclaration commune, le 10 septembre, au regard des informations véhiculées par les réseaux sociaux et certains médias faisant état d’une convocation, voire d’une arrestation du maire de la ville par les services de la contre ingérence et de la sécurité militaire. S’ils dénoncent une «avalanche de coups publics sur les responsables d’institutions municipales», ils revendiquent davantage la souveraineté du Conseil municipal.

Les représentants du Parti démocratique gabonais (PDG), Marc Sergent Anguilet, de l’Union nationale (UN), Chantal Myboto, des Sociaux-démocrates (SDG), Placide Ndong Meyo et du Centre des Libéraux réformateurs (CLR), Patricia Taye, siégeant tous au Conseil municipal de la Commune de Libreville, se sont exprimés, le 10 septembre sur ce qu’ils considèrent comme une «avalanche de coups publics sur les responsables d’institutions municipales». Allusion faite à certaines informations circulant sur les réseaux et dans certains médias, annonçant la convocation ou même l’interpellation de l’édile de Libreville, Léandre Nzué par les services de la contre ingérence et de la sécurité militaire.

Si ces membres du Conseil municipal de Libreville n’ont pas directement condamné ces agissements, ils apportent tout de même leur soutien au président de leur Conseil. «Les présidents des groupes politiques, ne préjugeant en rien des faits évoqués, nous pensons, cependant et tout rationnellement, que l’acharnement qui est constaté corrompt malheureusement la bonne foi de certains», ont-ils souligné.

Ils font remarquer que «tout semble se passer comme s’il n’existe plus de Conseil municipal à Libreville composé d’élus, c’est-à-dire des représentants des citoyens, qui ont à dire si ce n’est à décider». Dans ce sens, les Conseillers municipaux précisent et expliquent que «le contrôle de l’action du Conseil municipal se fait aussi à l’occasion de l’examen des comptes administratifs et de gestion». «Curieusement et malencontreusement, nous voyons d’autres personnes décidées à ravir la souveraineté du Conseil municipal. Tout porte à croire que l’Etat n’a aucun regard sur le Conseil municipal», ont-ils fait savoir. Une session du Conseil municipal est d’ailleurs convoquée pour les 17 et 18 septembre 2020 et qui a précisément pour objet cet examen.

A tous ceux qui fourbissent les armes dans l’ombre, ces membres du Conseil municipal de Libreville rappellent que «l’Etat exerce effectivement un double contrôle administratif et financier par la tutelle du ministère de l’Intérieur et du ministère des Finances. L’Etat exerce aussi un contrôle juridictionnel par la Cour des comptes». Leur porte-parole, Placide Ndong Meyo, a invité les Conseillers municipaux à «refuser d’être le réceptacle des guerres d’ailleurs». «Nous devons tenir fort pour protéger la souveraineté du Conseil municipal comme le font d’autres institutions. C’est nous qui devons décider de Libreville, de par les mandats que nous détenons tous de nos concitoyens. Cette prérogative, ce pouvoir ne revient à nulle autre personne. Gardons au plus profond de nous que la loi nous donne des pouvoirs de souveraineté que nous devons exercer», a –t-il déclaré.
Commentaires


Comment