Le délégué général de cette formation de la majorité présidentielle dénonce une mesure contraire aux statuts du parti et rejette cette décision.
Une décision du président du Conseil politique du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean Boniface Assélé, portant exclusion définitive d’Alexandre Désiré Tapoyo inonde la toile depuis quelques jours. Dans une note publiée hier mardi, le délégué général de cette formation politique de la majorité présidentielle déplore cette démarche. «Grande est ma surprise de constater une fois de plus, alors qu’une procédure disciplinaire est en cours pour des faits similaires, qu’une note qui émanerait du cabinet du président du Conseil politique et dont la délégation générale n’a pas connaissance, se trouve à nouveau diffusée largement dans les réseaux sociaux», dénonce Nicole Assélé. Conformément aux statuts et règlements du parti et compte tenu de la gravité répétée de la diffusion des notes et décisions internes de cette formation politique dans les médias à des fins inavouées portant atteinte à son intégrité et à son unité, elle annonce une procédure disciplinaire à l’encontre des militants indélicats.
Quant à l’exclusion du délégué général adjoint 1, elle tient à souligner qu’«aucune disposition statutaire ne permet au cabinet du président du Conseil de se substituer au Conseil politique qui statue à la majorité des 2/3 de ses membres pour décider de l’exclusion d’un militant». «Le Conseil politique n’a jamais été convoqué depuis le dernier Congrès extraordinaire qui nous a élu pour un mandat de cinq ans afin de conduire l’exécutif du parti», poursuit Nicole Assélé. En clair, l’exclusion définitive d’Alexandre Désiré Tapoyo est nul et de nul effet.