Les travaux relatifs à la révision du Code du travail en République Gabonaise, à la suite des avis et commentaires émis par le Bureau international du Travail (BIT), ont été remis, le lundi 7 septembre dernier à Libreville, au ministre en charge du Travail, Madeleine Edmée Berre. Au sortir de six jours d’analyses, il ressort 17 articles des avis partagés, une dizaine non partagé et 3 sans opinions.
Repris le 02 septembre dernier, les travaux relatifs à la révision du Code du travail au Gabon, suite aux avis du Bureau international du Travail (BIT), se sont achevés, le lundi 7 septembre dernier à Libreville, par la remise du rapport d'analyse des travailleurs et du patronat.
Tenus en commissions, ces travaux consistaient à examiner et associer les commentaires émis par le BIT aux fins de procéder aux fondations nécessaires du nouveau Code du Travail sur une trentaine d'articles ayant des points de divergences.
Au sortir de ces travaux, le groupe des travailleurs a partagé 17 avis du BIT, 10 avis non partagés et 3 articles sans opinions. Tout en invitant les gouvernants à tenir compte de l'avis technique du BIT dans l'association final du Code. Aussi, il a recommandé une nouvelle lecture en plénière en présence de toutes les parties prenantes avant sa validation finale. Pour le Patronat, 17 articles validés en état, et 13 soldés par les avis divergents.
Le ministre gabonais du Travail, tout en saluant le professionnalisme et les contributions constructives et consensuelles formulées par les partenaires sociaux, a donné rendez-vous pour la lecture de la version définitive du projet contenant les arbitrages du Gouvernement.
«Il s’agit là d’une réforme emblématique pour notre pays qui disposera ainsi, d'un outil de travail moderne, adapté aux enjeux de l'employabilité, et garantissant une croissance des emplois. (…) Nous allons procéder à la relecture de ce projet du Code du travail ensemble, avant qu’il n’emprunte l'étape d'approbation des institutions, car c'est un outil qui a vu la participation constructive de l'ensemble des représentants des travailleurs» a déclaré Madeleine Berre.