Le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, a présidé, ce mercredi 09 septembre, une réunion du comité interministériel consacrée aux difficultés qui minent l’Education nationale, dont le règlement des effectifs pléthoriques et l’insuffisance de salles de classes constituent une priorité pour le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
Le comité Interministériel en charge du secteur de l’Education nationale s’est réuni ce mercredi 9 septembre, sous la présidence du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Outre le ministre de l’Education nationale, le Pr Patrick Mouguiama-Daouda, d’autres ayant également un champ d’action dans le domaine à l’exemple de celui de l’Economie, Jean Marie Ogandaga et de Sosthène Ossoungou du Budget, ont également pris une part active à la rencontre.
Réunis pour la circonstance, l’équipe gouvernementale s’est donc appesantie sur un certain nombre de préoccupations importantes qui affectent considérablement le rendement de nombreux apprenants à travers le pays. Le cas des infrastructures et des effectifs pléthoriques.
«Il était question pour nous de faire le point sur un certain nombre de problèmes relatifs à l’Education nationale, avec une forte orientation sur les infrastructures. Comme vous le savez, nous avons un déficit en nombre de salles de classes. Il s’agissait aussi de voir, avec le Premier ministre, les différentes stratégies à mettre en place pour essayer de réduire la question des effectifs pléthoriques», a fait le Pr Patrick Mouguiama-Daouda.
En prélude à la rentrée des classes prévues pour le 9 novembre prochain, cette séance de travail a été également l’occasion pour les membres du gouvernement d’étudier toutes les possibilités de financement nécessaire pour l’aboutissement de cet important projet préoccupant pour le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.
«Concernant le financement, le Premier ministre a pris ses responsabilités, de même que le président de la République à donner des instructions pour que la question des infrastructures soit résolue, que les enfants apprennent dans de bonnes conditions. Les ministres du Budget et de l’Economie étaient d’ailleurs là pour que tout soit mis en place», a lâché le ministre de l’Education nationale.
Le contexte sanitaire du moment, lié à la pandémie du Covid-19, étant toujours d’actualité, les membres du gouvernement ont à nouveau passé en revue un certain nombre de mesures de protection liées à la riposte contre la propagation de la maladie du coronavirus en milieu scolaire.