Le délégué général adjoint 1 chargé de l’implantation et des stratégies électorales n’aurait pas déféré à une convocation devant le conseil de discipline du parti.
Après avoir décrété sa suspension temporaire du parti il y a une dizaine de jours, Jean Boniface Assélé, le fondateur et président du Centre des Libéraux Républicains (CLR) a décidé d’en exclure définitivement Alexandre Désiré Tapoyo.
Officiellement, l’ancien ministre des Droits humains et délégué général adjoint 1 chargé de l’implantation et des stratégies électorales n’aurait pas déféré à une convocation devant le conseil de discipline du parti.
Officieusement, c’est la conséquence d’une lutte intestine pour sa succession à la tête du parti. « Jean Boniface Assélé accuse Tapoyo de rouler pour sa fille, Nicole, qu’il soupçonne de vouloir l’éjecter de la présidence du parti pour prendre sa place. C’est en réalité l’histoire, tout ce qu’il y a de plus classique, d’une famille qui se déchire », commente, l’air dépité, l’un des responsables de cette formation qui a beaucoup perdu en élus et en influence ces dernières années (lire notre article).