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Agriculture, bois, énergie, industrie : comment le gouvernement compte renouer avec la croissance dès 2021
Publié le lundi 7 septembre 2020  |  lenouveaugabon.com
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© Autre presse par DR
Rose Christiane Ossouka Raponda, maire de Libreville
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En présentant le programme de politique générale du gouvernement, le 4 septembre à l’Assemblée nationale, Rose Christiane Ossouka Raponda, le Premier ministre, a présenté des perspectives plutôt rassurantes pour l’économie gabonaise après la récession observée en 2020, du fait de la pandémie du coronavirus.

En effet, le chef du gouvernement a annoncé le retour de la croissance en 2021 au Gabon. Elle se situerait entre 2 et 3%, contre -0,8% en 2020 à cause de l’impact du coronavirus. « L’enjeu pour notre Gouvernement, au-delà de la forte contrainte budgétaire, est de faire repartir les activités ». Pour retrouver le chemin de la croissance positive, Mme Ossouka Raponda a indiqué que la forte contrainte budgétaire oriente le Gabon aujourd’hui vers la recherche et la promotion des financements innovants. « L’effet d’éviction exercé par les dépenses salariales et le règlement du service de la dette sur l’investissement public nous oriente vers cette voie », a-t-elle déclaré.

En matière agricole, le Premier ministre a indiqué qu'un soutien actif sera apporté à la production agricole locale afin, non seulement, de la faire participer aux efforts de relance, mais aussi, d’améliorer la sécurité alimentaire du pays.

A cet effet, l’Etat a réservé 50 000 ha de terres cadastrées dans des zones agricoles à forte productivité (ZAP), situées à proximité des voies d’évacuation, dans les localités d’Andem, de Kango, de Bifoun, d’Idemba et de Mboukou.

En ce qui concerne la pêche, cinq centres de débarquement de produits de pêche sont en cours de construction à Cocobeach, Franceville, Mouila, Makokou et Mayumba. De plus, la mise en œuvre du projet de débarquement des produits de la pêche industrielle, par une restructuration du nouveau port d’Owendo afin qu’il devienne un hub pour la pêche thonière, s’inscrit aussi dans cette logique.

Dans le domaine de la forêt, la politique de transformation et de développement durable du secteur sera poursuivie. Et ce, dans le but de renforcer la contribution du secteur à la création de la richesse, en favorisant les deuxième et troisième transformations, ainsi que de nombreux emplois.

Par ailleurs, au regard du succès enregistré, ces dernières années, par la Zone économique de Nkok, notamment pour la transformation du bois au niveau local, deux nouvelles zones économiques spéciales seront mises en place à Lambaréné, pour le bois, et Franceville, pour l’agriculture et les plantations d’arbres dans le cadre de la politique de reboisement. Ces projets d’envergure qui bénéficieront de l’accompagnement de la Gabon Special Economic Zone (GSEZ), permettront de créer près de 5000 emplois, sur les douze prochains mois.

Pour ce qui est du tourisme, un autre levier important de la diversification de l’économie nationale, la stratégie du Gouvernement repose sur l’identification d’opérateurs en vue de nouer des partenariats pour développer l’écotourisme et proposer ainsi une nouvelle offre touristique. La mise en œuvre de cette stratégie va également générer des emplois.

Energie

Dans le secteur de l’eau et de l’énergie, des projets de barrages hydroélectriques sont en cours de lancement, notamment le barrage de Kinguélé Aval d’ici la fin de l’année 2020, le barrage de Ngoulmendjim et celui de Dibwangui, tous les deux en 2021. Ces trois projets vont générer 2350 emplois et augmenter l’offre en électricité de plusieurs provinces.

Dans le même sens, avec le partenaire Gabon Special Economic Zone (GSEZ), le gouvernement poursuit la construction et la réhabilitation de près de 750 kilomètres de lignes électriques de moyenne et basse tension sur les axes Kango-Bifoun-LambarénéFougamou-Mouila et Oyem-Bitam-Okok-Batouri.

Ce programme global de développement des infrastructures électriques aura un impact sur plus de 150 villages et 40 000 foyers. Cette électrification participera aussi du développement économique de ces localités, à moyen et long termes, grâce à une capacité additionnelle de 17 mégawatts. Le rôle du gouvernement sera de veiller à la bonne exécution et à la réalisation effective de ces projets.

L’accès à l’électrification demeure une préoccupation majeure pour le Gouvernement, car elle interagit sur les populations. Aussi, la mise en œuvre des projets d’électrification rurale en vue de résorber les disparités d’accès aux services d’électricité entre le milieu urbain et la zone rurale va-t-elle s’intensifier.

C’est le cas des projets d’extensions et de densification des réseaux électriques qui seront conduits, entre autres, dans les provinces de l’Estuaire, du Haut Ogooué, de la Ngounié et du Woleu-Ntem. Au total, 320 kilomètres de lignes moyenne et basse tension sont prévus à cet effet. Les travaux seront lancés au cours du dernier trimestre de l’année.
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