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Régies financières : Ogandaga sommé d`ouvrir le dialogue avec les syndicats
Publié le jeudi 3 septembre 2020  |  Gabon Review
Jean-Marie
© Autre presse par DR
Jean-Marie Ogandaga a pris part au Caucus africain 2020.
Jean-Marie Ogandaga a présenté les actions entreprises au Gabon dans le cadre de la riposte contre le Covid-19.
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Le Gabon est paralysé par une grève des régies financières qui prive l’Etat d’une part non négligeable de ses ressources financières. Les syndicats des administrations financières accusent le ministre en charge de l’Economie de refuser tout dialogue. Pour trouver une solution à cette crise, le Coordinateur général des Affaires présidentielle a ordonné à Jean Marie Ogandaga d’ouvrir le dialogue avec les grévistes. Quelle sera la réaction du ministre ?

La sortie de crise dans les régies financières est-elle proche ? Cette question taraude bien d’esprits et d’aucuns répondent par l’affirmative depuis la fuite, sur les réseaux sociaux, de la note n°001287 à travers laquelle le Coordinateur général des Affaires présidentielle ordonne au ministre de l’Economie et de la relance d’ouvrir le dialogue avec les partenaires sociaux. Ceux-ci assurent que c’est le mutisme et l’indifférence de Jean-Marie Ogandaga qui ont conduit à l’enlisement.

A en croire les partenaires sociaux du secteur, réunis aussi bien au sein du Syndicat modèle de l’économie gabonaise de la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (Symega-DGEPF) qu’au sein de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi), Jean-Marie Ogandaga s’est illustré par le refus de dialoguer.

Si jusqu’au 1er septembre, la Fecorefi semblait encore dénoncer la sourde oreille du ministre, l’implication de Noreddin Bongo Valentin pourrait redonner du sourire aux syndicalistes. Disant avoir été saisi par la Confédération des syndicats des régies financières (Cosyref), ce dernier souhaite une rapide sortie de crise. Dans «le souci de ramener l’accalmie au sein des régies financières et administrations assimilées vous revient-il d’organiser les négociations avec vos partenaires sociaux afin de trouver des solutions définitives sur cette problématique de prime spécifique». «De concert avec votre collègue chargé du Budget, vous devriez proposer une grille des primes selon les critères préalablement défini comme la catégorie professionnelle», a-t-il orienté. «Un compte-rendu sur lesdites négociations devra être présenté au chef de l’Etat», a-t-il poursuivi.

Une semaine après cette injonction, le ministre de l’Economie et de la relance ne s’est pas exécuté et si le Coordinateur général des Affaires présidentielle n’a pas précisé les délais pour l’ouverture des négociations, d’aucuns estiment que ça ne saurait tarder. Car, la sortie de Noureddin Bongo s’exprime comme une épée de Damoclès sur la tête du ministre de l’Economie et de la relance, au regard du rappel plutôt subtil de cette injonction. «(…) qu’il me soit permis de rappeler que le président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba conduit une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption et nous demande d’adopter les bonnes pratiques dans le seul intérêt de notre administration», a-t-il averti.

Ce rappel ferait-il échos aux dénonciations des syndicalistes qui estiment que le refus de la tutelle de publier l’audit réalisé en 2018 vise à masquer certains vices dont le versement des primes aux agents fictifs et doublons ? En tous cas, la pente semble glissante sous les pieds du ministre.
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