Au cœur du centre artisanal de pêche de Makokou

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Publié le jeudi 3 septembre 2020 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par DR
Localité de Makokou

Après Libreville et Lambaréné, deux villes qui ont respectivement des centres artisanaux de pêche, l’heure est venue pour la ville de Makokou, la capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo (Nord-est), de posséder son centre artisanal de pêche dont les travaux ont été lancés récemment pour une durée de six mois.

C’est pour faciliter l’écoulement des produits de pêche de la majorité des pêcheurs implantés le long du fleuve Ivindo que ce projet a été initié. Le peuple Kouélé, connu pour être de grands pêcheurs, est installé en amont de l’Ivindo et n’a pas un lieu fixe pour débarquer son poisson. Dans le souci d’améliorer leurs activités, l’Etat a décidé de leur offrir un cadre adapté en tenant compte des données de production halieutique qui sont envoyées régulièrement au ministère de tutelle. Pour que les pêcheurs puissent désormais écouler leurs produits de pêche en ce lieu. Tout le sens de la construction du centre de pêche artisanale. La structure sera construite au débarcadère de Zoatab, quartier situé dans le premier arrondissement de la commune de Makokou.

«C’est un vieux projet de la BAD, le Projet d’Appui au Secteur de la Pêche et de l’Aquaculture (PSPA). Un projet pour la pêche de grande envergure. Mais ce projet n’avait pas abouti en son temps. Nous l’avons relancé avec l’arrivée du ministre Biendi Maganga Moussavou qui a jugé de l’importance de bâtir ce centre de pêche artisanale», a déclaré Jean Patrice Ompiba, directeur provincial de la pêche et de l’aquaculture, au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation. Le futur centre de pêche artisanale de Makokou, est un lieu où tous les pêcheurs qui exercent cette activité doivent écouler leur produit.

CARACTERISTIQUES- DIMENSIONS

Ce lieu, avant, était un point de débarquement. Maintenant il est attendu la construction d’un centre de pêche artisanale. Il sera plus grand en termes de superficie, comme le centre de pêche artisanale de Lambaréné ou comme le Centre d’Appui à la Pêche Artisanal de Libreville (CAPAL), avec des nouveautés. C’est un projet financé par l’Etat avec une durée d’exécution des travaux de six mois confiés à la structure M.Y Construction et Ingénierie.

ACTIVITES

Dans ce centre, tout sera bien organisé. Car avant, les pêcheurs évoluaient dans une totale anarchie en débarquant le poisson sur le pont de l’Ivindo. Désormais, toute l’activité des pêcheurs sera concentrée en un seul lieu sécurisé.

Jean OSSIE OTOUNGA

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