Après deux de congé, les députés de la 13ème Législature regagnent l’hémicycle ce mardi 1er septembre, pour le compte de la deuxième session ordinaire de l’année 2020 de cette institution, avec au menu l’examen et l’adoption du projet de loi de finances 2021 qui sera soumis à leur appréciation avant de servir de cadre à la déclaration de politique générale du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Au terme de deux mois de vacances, les élus de la treizième législature reprennent le chemin de l’Assemblée nationale ce mardi 1er septembre. Date marquant également le début de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale pour l’année en cours. Comme il est de tradition, la cérémonie d’ouverture sera présidée par le patron de l’institution, Faustin Boukoubi, qui prononcera une allocution pour la circonstance.
Au regard de son caractère budgétaire, cette session procédera à l’examen du projet de loi de finances 2021, et à son vote par les députés.
Devant les effets néfastes causés par la pandémie de la Covid-19 sur l’économie mondiale depuis le début de l’année, il est certain qu’une grande partie du budget en préparation, au ministère de l'Économie et des Finances, sera affectée sans doute au plan de relance de l'économie gabonaise. Ce d’autant plus que la crise sanitaire et économique inédite due à la Covid-19 que connaît le pays depuis le mois de mars dernier, a considérablement secoué tous les secteurs dont ceux qui étaient déjà vulnérables en amont.
Un autre temps fort va marquer cette session. La déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, nommée au mois de juillet dernier. Un rituel conforme à la Constitution qui indique dans une des ces dispositions que le chef du gouvernement, nouvellement nommé par le président de la République, fait la déclaration de politique générale dans un délai de quarante cinq jours.
Mais, au-delà de l’examen et le vote du projet de loi de finances, les députés trouveront également certains projets de textes sur leurs tables de travail. A l’exemple de ceux adoptés en conseils des ministres du 12 juin, et du 14 août dernier.
Également, la proposition de loi sur la légalisation du mariage coutumier du sénateur Ernest Ndassiguikoula, adoptée déjà en première lecture au Sénat.
Lors de la première session ordinaire annuelle, bien que ralentie par la venue inattendue de la pandémie à Coronavirus, les députés avaient pu examiner un total de vingt-six textes de loi repartis entre les commissions générales et permanentes.
Notamment, quinze pour la commission des lois, quatre pour celle des finances, deux pour les Affaires étrangères, deux pour la commission de l’aménagement du territoire et trois pour la commission planification. En plus de vingt projets de loi, quatre ordonnances, deux conventions et un emprunt qui ont également fait l’objet d’un travail minutieux de la part des élus.
En reprenant donc leurs tâches, Faustin Boukoubi et les siens devraient sans doute maintenir la cadence dans le suivi des autres dossiers importants pour la nation, bien qu’assujettis eux aussi aux mesures restrictives de distanciation.