Figurant parmi les recommandations du Forum d’encadrement et de sécurité en milieu scolaire organisé la semaine dernière à Libreville, l’installation des caméras de surveillance autour et à l’intérieur des établissements publics et privés permettrait de faire baisser les violences dans ces milieux et d’y réduire le nombre d’actes de vandalisme ou de vol.
Si elle s’annonce déjà particulièrement difficile pour les responsables d’établissements publics et privés contraints de trouver des solutions visant à limiter les risques de contamination au Covid-19 pour les apprenants, les enseignants et les personnels administratifs, l’année scolaire 2020-2021 démarrera dans quelques semaines (le 9 novembre 2020) avec une autre préoccupation : le phénomène des violences en milieu scolaire ayant connu un rebond ces trois dernières années à Libreville et à l’intérieur du Gabon. Le sujet a été abordé la semaine dernière dans la capitale à la faveur du premier forum national consacré à l’encadrement et à la sécurité en milieu scolaire.
Autour du thème : «Comment améliorer l’encadrement et la sécurité dans le système éducatif au Gabon», responsables d’établissements, représentants d’associations des parents d’élèves et syndicalistes du secteur ont énuméré quelques pistes de solution dont l’une d’elles consiste à installer des caméras de surveillance aux abords et à l’intérieur des écoles. «Il s’agit d’un moyen de dissuasion, une façon d’empêcher les élèves réputés violents ou les intrus d’agir aussi bien à l’intérieur de l’établissement qu’en dehors», explique un enseignant ayant participé au forum. Cette recommandation reste toutefois à être soumise au ministère de l’Éducation nationale pour ce qui est des établissements publics.
D’autres recommandations visant à renforcer la sécurité en milieu scolaire ont également été faites au terme de ce forum. Il s’agit, entre autres, de la création d’une collaboration entre les forces de sécurités et les établissements, la délimitation exacte des écoles par la construction des clôtures, l’organisation d’une campagne de sensibilisation nationale aussi bien sur les violences que sur la pandémie du Covid-19.