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Le front des indignés appelle à la mobilisation contre le régime d’Ali Bongo
Publié le lundi 26 mai 2014   |  Ogooue Infos


3è
© Autre presse
3è forum des Indignés du Gabon: Lecture du rapport final : de gauche à droite, Annie Léa Meye, Michel Ongoundou, Blanche Abegue, Adrien Paul Ivanga-Adyayeno et Marc Ona.


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Le forum des indignés du Gabon, organisé à Libreville du 23 au 25 mai 2014, au moment où se également tenait la troisième édition du New York Forum Africa s’est achevé dimanche par un appel à la mobilisation générale pour ‘’neutraliser le régime d’Ali Bongo’’.

Les responsables d’une partie de la société civile gabonaise, initiateurs du forum des indignés du Gabon ont bouclé dimanche leur troisième rencontre annuelle, organisée sous la forme d’une tribune anti-New York Forum Africa (NYFA). Après trois jours de discussions, les indignés ont pondu une déclaration dans laquelle ils invitent leurs compatriotes à se liguer contre le régime d’Ali Bongo Ondimba, qui a pour ‘’unique projet de société l’exposition des maquettes, la création des agences, l’organisation de futiles cérémonies événementielles médiatiques’’.

Les responsables du front des indignés se sont une fois de plus prononcés vertement contre l’organisation du NYFA, qui selon eux n’a aucune incidence positive sur l’économie gabonaise, notamment en termes de création d’emplois ou de lutte contre la pauvreté à travers la création des sociétés qui embaucheraient de jeunes Gabonais. Ils avancent, sans apporter des preuves que l’Etat gabonais dépense d’énormes sommes d’argent pour l’organisation de cet événement qui ne profite qu’à ses promoteurs.

Nécessité de communiquer sur les retombées du NYFA

Au regard de la valse de critiques que suscitent la tenue du NYFA, il serait important que les promoteurs New York Forum Africa, qui sont régulièrement vilipendés par le front des indigents communiquent davantage sur les retombées positives de ces assises économiques qui étaient cette année à leur troisième édition. Il faut démontrer, à travers des réalisations concrètes que le NYFA n’est pas un lieu de spéculations métaphysiques, encore moins une tribune de philosophes des nuées, détachés des préoccupations quotidiennes des Gabonais, mais un espace d’échanges tournés vers l’action.

Il ya une nécessité de communiquer largement sur les conventions signées entre l’Etat gabonais et ses nombreux partenaires, depuis l’organisation du premier NYFA et surtout sur des réalisations liées à ses conventions. Un déficit de communication augmente les risques de manipulation et donne des arguments, mêmes fallacieux aux adversaires de Richards Attias et d’Ali Bongo, qui visiblement désirent à travers le NYFA attirer les investisseurs étrangers au Gabon, afin de booster l’économie nationale et améliorer les conditions de vie des populations.

L’idée de l’organisation d’une table ronde au prochain NYFA sur un bilan d’étape ou l’organisation d’une conférence de presse pour parler en détail des retombées du New York Forum Africa est un projet de communication qui peut servir les intérêts de cet événement.

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