L’analyse mardi en direct sur Facebook du dernier discours du président de la République a permis à Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la présidence, de magnifier son investissement dans ce sens.
«Ces acquis engrangés à l’occasion de la crise sanitaire (structures, matériels, savoir-faire…) seront consolidés dans les années à venir. Mais le président Ali Bongo Ondimba souhaite aller plus loin. Il l’a dit dans son discours (du 16 août 2020, NDLR), le Gabon doit être le pays en Afrique où les gens sont les mieux soignés. Et ce, en tous points de son territoire.
D’où l’annonce de la création de neuf centres de diagnostic. Quel est l’intérêt ? Dans chaque province du pays, on met en place un tel centre. Cela signifie concrètement que la personne qui tombe malade à Bitam n’a plus besoin de venir à Libreville pour venir y faire un scanner. La personne qui tombe malade à Port-Gentil n’a plus besoin de venir à Libreville pour y faire son bilan sanguin. L’offre de santé sera donc rendu disponible localement et à moindre coût. On gagne du temps et on sauve des vies.
Cela s’inscrit dans la volonté du président de la République que la santé ne soit pas un luxe. C’est déjà le cas grâce à notre système d’assurance-maladie qui propose un taux de prise en charge parmi les meilleurs en Afrique via la CNAMGS. Aujourd’hui, il s’agit de faire encore plus pour les Gabonais économiquement faibles ; mais au-delà, pour tous nos autres compatriotes qu’il faut aussi aider à travers une meilleure offre de soins et de prise en charge. Cela passera en particulier par la réduction très forte du coût des examens médicaux. C’est ce qu’apporteront ces neuf centres de diagnostic annoncés par le chef de l’Etat. »