Le coût du Brent se situe désormais à plus de 45 dollars. Bien loin des 15,98 dollars du 27 avril dernier.
Après plusieurs mois de marasme pour cause de COVID-19, le secteur pétrolier repart à nouveau sur une bonne lancée. Depuis le début de cette semaine, le prix du baril est passé à plus de 45 dollars. Un bon qui est bien loin des 15,98 dollars du 27 avril dernier. Parmi les décisions fortes qui découlent de la réunion des treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) (dont le Gabon) ouverte aux pays producteurs alliés tenue hier mercredi figure la baisse de production au cours de la réunion de suivi qui se veut désormais mensuelle et par visioconférence. Chacun des membres est donc contraint au respect des coupes.
De l’avis d’expert, le fait qu’Abdel Aziz ben Salmane, ministre saoudien de l’Energie, «ouvre la possibilité à des coupes au-delà d’avril 2022 est important et de nature à rassurer le marché sur la politique de long terme». Pour l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), les réserves de pétrole brut ont chuté de 1,6 million de barils au cours de la semaine dernière après avoir déjà chuté de 22 millions durant les trois semaines précédentes. Idem pour les réserves d’essence qui ont aussi connu une chute alors que les produits distillés ont connu une légère augmentation. De quoi se réjouir dans les pays producteurs de pétrole.