Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

CODE PENAL/GABON : L’ALCR et la nouvelle loi sur les crimes rituels
Publié le jeudi 20 aout 2020  |  Gabon News
Jean
© Gabon Review par DR
Jean Elvis Ebang Ondo, le président de l’Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR) et ses collaborateurs
Comment


« DE LA LOI SUR LES CRIMES RITUELS AU GABON » c’est sur ce thème que le président de l’association de lutte contre les crimes rituels, Jean Elvis Ebang Ondo a animé une conférence de presse le 19 aout 2020 à Libreville. Laquelle conférence de presse avait pour objectif d’éveiller et réveiller les consciences de ses concitoyens face à récurrence de ces phénomènes d’enlèvements, de disparitions d’enfants à des faits ritualistes. Nous vous livrons intégralement le message de l’association.

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Chers parents victimes des crimes rituels.

Nous sommes venus ce matin pour vous livrer ce message en disant que « Si nous dormons, nous mourons, réveillez-vous contre les crimes rituels » Défendez vos droits pour que les auteurs de ces pratiques inhumaines soient punis et convertis. Je remercie la presse qui a répondu à notre appel en vue de la couverture médiatique de cette conférence de presse.

Grâce à la volonté divine, à notre courage et détermination le nouveau code pénal vient de voir le jour. Ce texte juridique important comporte plusieurs lois adoptées par les représentants du peuple Gabonais. Parmi ces lois, figurent les articles sur les crimes rituels ou crimes avec prélèvements d’organes. Ce sont des avancées de notre lutte active menée depuis une dizaine d’années. Plusieurs autres lois sont contestées par la société civile, les religieux et autres hommes politiques. Nous restons toujours sur notre faim car, il y a la grâce présidentielle et elle n’est pas imprescriptible. Il faut une volonté politique.

Le 11 mai 2013, du haut de la tribune de la Présidence de la République, le Chef de l’Etat son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, avait reçu le mémorandum sur les crimes rituels au Gabon. Il avait promis « de punir les commanditaires avec leurs complices de manière rigoureuse…de limiter les délais d’enquêtes, d’ajuster le code pénal, pour une justice pour tous ». Enfin, « Ayons la compassion et l’empathie envers ceux qui sont déjà endeuillés, qui ont perdu un être cher, il faudrait les soutenir » a-t-il conclu.

Pour l’ALCR, la période des beaux discours doit prendre fin. Il faut passer à la pratique et les traduire en actes concrets. Il faut mobiliser, sensibiliser, former, évangéliser, éduquer et surtout sanctionner les coupables.

Mettre à la disposition du public un numéro vert, les spots éducatifs médiatisés, les affiches et les banderoles dans les lieux publics, donner des moyens aux O.P.J, renforcer leurs capacités, former une centaine de médecins légistes, réduire le coût des autopsies, libérer les médias d’Etat, donner des statistiques avec cartographie des cas d’enlèvements de crimes rituels, impliquer la société civile dans cette lutte, organiser régulièrement des sessions criminelles pour ces cas de violations des droits humains.

Après son implication personnelle du 11 mai 2013, nous sollicitons une fois de plus Madame Sylvia BONGO ONDIMBA pour renforcer cette lutte et sensibiliser les Gabonais des 9 provinces du pays sur cette nouvelle loi avant les mouvements politiques qui s’annoncent dans le futur. C’est une priorité nationale : la défense des vies humaines. Il faut limiter les dégâts.

Nous sollicitons aussi : les Ambassades de France, d’Allemagne, des Etats Unis d’Amérique, d’Espagne, l’Union Européenne en générale, toutes les Agences du Système des Nations Unies et l’Union Africaine de faire pression à l’Etat Gabonais qui doit respecter et faire respecter ses engagements en matière des droits humains. Le sang des innocents coule trop au Gabon.

Nous sollicitons enfin un partenariat avec la Commission Africaine des droits de l’Homme, la Cour Pénale Internationale, pour la mise en place d’une commission d’enquête indépendante qui viendra enquêter sur ces crimes et enlèvements des personnes vulnérables qui retardent le Gabon. Nous voulons que les présumés coupables soient traduits devant les juridictions compétentes et que l’Etat Gabonais assure la réparation adéquate des victimes.

Je vous remercie.
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment