Ce jeudi matin, à l’ouverture, le baril de Brent se situait au-dessus des 45 dollars. Un niveau qu’il n’avait plus atteint depuis le 6 mars 2020 en pleine crise mondiale liée au Covid-19.
Peu à peu, la remontée des cours du pétrole efface la baisse historique amorcée depuis fin février en raison de la pandémie de Covid-19 qui a conduit nombre de pays au confinement, à la fermeture des frontières, et donc au ralentissement de l’économie et des échanges.
Depuis le lundi 17 août 2020, le baril de Brent a repassé la barre des 45 dollars. Un niveau qu’il n’avait plus atteint depuis le 6 mars dernier. On est loin du plus bas de 15,98 dollars atteint le 27 avril 2020.
Depuis, l’économie est repartie, les échanges sont de nouveau à la hausse et l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a pris des décisions fortes de réduction de la production afin de soutenir les cours.
Hier, mercredi, les treize membres de l’Organisation (au rang desquels figure le Gabon) et dix pays producteurs alliés ont maintenu leur accord de baisse de production lors de leur réunion de suivi désormais mensuelle et par visioconférence. « Comme prévu, le groupe a souligné l’urgence du respect des coupes » par chacun des membres, a commenté un analyste.
Le fait que le ministre saoudien de l’Energie, Abdel Aziz ben Salmane, « ouvre la possibilité à des coupes au-delà d’avril 2022 est important et de nature à rassurer le marché sur la politique de long-terme » du cartel, a complété un autre analyste.
L’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) a de son coté annoncé mercredi que les réserves de pétrole brut avaient reculé, mais moins que prévu, pour la quatrième semaine de suite aux Etats-Unis. Ces stocks ont baissé de 1,6 million de barils lors de la semaine se terminant le 14 août, après avoir déjà chuté de 22 millions au cours des trois semaines précédentes. Les réserves d’essence ont également baissé tandis que celles de produits distillés ont légèrement augmenté.
Un paramètre de nature également a favorisé la poursuite de la remontée des cours. Une bonne nouvelle pour les pays producteurs, dont le Gabon.