Le précédent conseil des ministres s’est tenu il y deux semaines seulement. Les observateurs y voient le signe de la volonté du président d’accélérer pour faire face aux conséquences de la crise mondiale du Covid-19.
Il presse le pas.
Fin juillet, peu après leur nomination, le président gabonais avait indiqué au nouveau premier ministre et aux membres du gouvernement qu’il n’y aurait n’y temps d’adaptation, ni période de grâce.
La convocation d’un conseil des ministres – le second sous l’ère du premier ministre Ossouka Raponda – deux semaines seulement après la tenue du précédent (lire notre article), en est la preuve.
Une « importante décision » devrait être annoncée
« Le président souhaite accélérer la mise en oeuvre d’un certain nombre de dossiers. Il exige une très grande réactivité pour faire face au mieux aux conséquences, notamment économiques, de la crise mondiale provoquée par la pandémie de Covid-19 », commente une source au sein du Palais du Bord de mer. Une autre indique qu’une importante décision devrait être annoncée à cette occasion, sans toutefois préciser laquelle.
Pour Ali Bongo Ondimba, ces mois de juillet et août, traditionnellement un moment de relâche pour les gouvernants partout dans le monde, sont décidément bien studieux. Le numéro un gabonais a enchaîné les réunions au niveau national comme continental (dans le cadre de la CEEAC dont il est le président en exercice et de l’UA dont il est l’un des piliers). Le 16 août prochain, il prononcera un discours très attendu à l’occasion du 60ème anniversaire de l’Indépendance du pays.
Pas encore de vacances pour le président
Quelques jours plus tard, il participera de nouveau à une réunion de l’Union africaine consacrée à la riposte au Covid-19.
Pour le président Ali Bongo Ondimba, l’heure des vacances n’a donc toujours pas sonné.