Ils adressent un mea culpa au président Ali Bongo Ondimba pour leur admission en salles d’examen le 20 août prochain.
Ils investissent le parvis du ministère de l’Education nationale depuis jeudi en guise de protestation à leur exclusion au Baccalauréat. Sur une pancarte, ils en appellent à l’indulgence du maître céans. Mais, nombre de manifestants en appellent à la mansuétude légendaire du chef de l’Etat dans l’espoir d’être admis le 20 août prochain, date de début de l’examen, en salles. «Nous demandons pardon à notre père, Ali Bongo Ondimba pour notre faute», lance une candidate, l’air désespérée. «Nous sommes conscients du tort causé à la nation. Raison pour laquelle nous appelons à la clémence du chef de l’Etat», poursuit un autre.
A l’origine, une affaire d’achat de faux bulletins de notes que ces derniers auraient acquis moyennant le versement d’une somme de 150 000 F. Pour ce qui est du Bac, ils seraient 684 candidats et 712 au BEPC dont les dossiers ont tout simplement été rejetés. Des investigations menées par la Direction générale des examens et concours (DGEC) ont permis d’épingler 22 établissements privés accusés d’avoir procédé à cette inscription sur la base de ces faux documents.