Durant la 2ème journée du New-York Forum Africa (NYFA) 2014, le premier ministre Daniel Ona Ondo a été interrogé sur les questions économiques et sociales du Gabon, mais surtout sur les délais de mise en œuvre du pacte social.
La vision du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba visant à lutter contre la pauvreté a été mise en évidence lors de la 3e édition du New-York Forum Africa (NYFA), par le premier ministre, Daniel Ona Ondo. En effet, le chef de gouvernement a présenté au public du NYFA, les mécanismes utilisés par les plus hautes autorités pour sortir les populations gabonaises de la précarité.
Morceaux choisis :
Sur le lien entre la croissance économique et le pacte social, en tant qu’économiste, le premier ministre a rassuré les populations quant à l’action à mener et aux recommandations données par le chef de l’Etat.
« On ne peut pas distribuer sans croissance économique et c’est la consigne qui nous a été donnée par le chef de l’Etat: accélérer le processus de croissance du Gabon. En effet depuis 2010, la croissance du Gabon est de 6%, mais ce chiffre n’est pas aussi minime qu’il en a l’air, car certains pays occidentaux ont 0% de croissance économique. Mais notre cheval de bataille est d’aller vers une croissance plus élevée, car il va de soi qu’en le faisant, nous serons capables d’aider véritablement les populations démunies », a déclaré Daniel Ona Ondo.
S’agissant des matières premières, le premier ministre a tenu à rappeler la décision du chef de l’Etat de transformer les matières premières au Gabon avant leur exportation.
« Nous sommes en train de transformer le manganèse au Gabon, le bois etc. Et la décision du chef de l’Etat est telle qu’il désire que le Gabon et par la même occasion les Gabonais bénéficient de leurs richesses, car l’exportation de nos produits buts entraine des pertes qui ne sont pas bénéfiques pour nous », a-t-il renchéri.
S’agissant de la diversification de l’économie, Daniel Ona Ondo a rassuré sur les retombées de cette démarche qui permet au Gabon de ne plus compter que sur le pétrole.
« Nous devons diversifier l’économie dans ce sens qu’il faut regarder vers d’autres secteurs pour passer d’une économie de rente à une économie de production. C’est l’occasion de rappeler ici que le secteur agricole en se développant, est une arme économique importante pour le développement. Par ailleurs, la diversification des secteurs économiques permettra la création d’emplois et cette phase est un mal que nous avons décidé de combattre », a-t-il conclu.
