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Gabon : la corruption a bondi sous la présidence d’Ali Bongo
Publié le jeudi 13 aout 2020  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
La CNLCEI semble avoir du mal à endiguer le phénomène de la corruption qui a explosé ces dix dernières années au Gabon
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Entre 2008 et 2018, l’indice de corruption du Gabon a augmenté de 28 points, faisant du pays un des plus impactés ces dix dernières années, en dépit de l’existence d’organes publics censés lutter contre l’aggravation du phénomène.

Les nombreuses campagnes de sensibilisation plus ou moins bien menées à l’échelle nationale par la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) et des organisations de la société civile n’y ont rien fait. Le Gabon n’a pas vu le phénomène de corruption baisser ces dix dernières années. Celui-ci s’est, au contraire, accentué depuis l’arrivée au pouvoir d’Ali Bongo, en 2009. C’est, en tout cas, ce que révèle le dernier Indice de perception de la corruption (IPC) de l’ONG Transparency International qui classe le pays parmi les plus «fortement corrompus».

En 2019, l’ONG allemande avait en effet attribué une note de 31 au Gabon, le classant ainsi au 123e rang mondial des pays où la perception de la corruption est des plus soutenues. Le pays bénéficiait de ce fait de la même renommée que celle de la Bolivie et du Malawi.

Récemment, dans son hors-série intitulé «L’atlas des Afriques», le journal Le Monde, en collaboration avec Radio France internationale (RFI) et France 24, rappelle qu’entre 2008 et 2018, l’Indice de corruption a explosé au Gabon, gagnant ainsi 28 points. En effet, en 2008, soit un an avant l’arrivée d’Ali Bongo au pouvoir, le Gabon affichait 96 points sur l’Indice de corruption. 9 ans après l’élection du chef de l’État actuel, ce même Indice affichait désormais 124 points, ceci en dépit de l’existence d’organes publics censés lutter contre l’aggravation du phénomène.

Ces derniers mois pourtant, Me Francis Nkea Ndzigue, le ministre de la Bonne gouvernance, en charge de la Lutte contre la corruption, n’a pas cessé de montrer les crocs sans véritablement mordre. Et 17 ans après sa création, la CNLCEI semble encore plus passive qu’à ses débuts, en 2003.
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