Le 28 juillet dernier, le ministre de la Santé, le Dr Guy-Patrick Obiang Ndong et le le Haut commissaire à l’environnement et au cadre de vie, Yannick Georges Sonnet Ongonwou, se sont entretenus au sujet de la gestion des déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI). Décision a été prise de mettre en place dans les plus brefs délais une commission de gestion des déchets biomédicaux.
Le sujet est majeur. Surtout en période d’épidémie de Covid-19. Il revêt à la fois une dimension environnementale et sanitaire.
Les déchets biomédicaux, qui présentent à la fois un risque de pollution et d’infection pour les populations, doivent faire l’objet d’un traitement particulier.
Cette problématique, sensible, était au cœur des échanges entre le ministre de la Santé et le Haut commissaire à l’environnement et au cadre de vie le 28 juillet dernier.
A l’issue de l’entretien, décision a été prise de mettre en place dans les plus brefs délais une commission de gestion des déchets biomédicaux.
Il y a urgence en effet. La crise du Covid-19 a généré un surcroît de déchets biomédicaux. Certaines structures hospitalières réquisitionnées pour l’occasion, à l’instar de l’hôpital d’instruction des armées (HIA), ont peiné à gérer ces déchets aussi nocifs pour la santé des usagers que pour l’environnement.