L’assignation lui a été faite le 19 mai 2014 par le cabinet d’huissier de Maitre Edzo Obiang Nicaise, selon l’acte N°20/2013-2014. Il s’agit d’une citation directe devant le tribunal correctionnel de Libreville.
A la requête de M. André Claude DE DIGUELA, agent de joueur et organisateur de matchs internationaux, ci devant directeur général de la société Blies SA, qui avait en charge la gestion de l’équipe nationale Les Panthères durant leur expédition du 02 janvier au 03 février 2014 à la 3e édition du CHAN dont l’Afrique du Sud avait abrité la phase finale.
Un article de presse publié dans les colonnes du bimensuel Infos Sports Gabon le 03 février 2014, à la page 5 relatant les déboires du plaignant contre la délégation gabonaise durant le séjour sud-africain des Panthères. Il faut dire que les comptes ne s’étaient pas bien passés entre le chef de la délégation gabonaise M. Anaclet Mathieu Taty, l’agent comptable de l’équipe nationale M. Placide Bourdette et M. André Claude DE DIGUELA.
A en croire notre confrère, il y aurait eu de la surfacturation dans les prestations des services proposées par l’entreprise « Blies SA ». Le péché de ce dernier a été peut être d’avoir pris son courage pour dénoncer la mascarade qui tourne parfois autour du Onze National Les Panthères.
Voilà pourquoi les mécanismes pour clouer absolument ce journaliste sportif émérite en république gabonaise, seraient enclenchés afin d’intenter un procès contre notre confrère dans un pays dit-on démocratique. Loin de nous l’idée de léser le plaignant qui a tout à fait le plein droit de se plaindre.
Mais M. André Claude DE DIGUELA a peut être omis que c’est un certain Pierre Alain Mounguengui qui est désormais président de la fédération gabonaise de football (fégafoot), et que le journal et son directeur de publication qu’il envisage ester aujourd’hui, a été l’un des rares médias sportifs au Gabon, à avoir mouiller le maillot durant la campagne électorale marquant le scrutin du 30 mars 2014.
Il sera impensable que cet agent de joueur et organisateur des rencontres amicales internationales, n’aura pas besoin des services de Pierre Alain Mounguengui alors qu’il poursuit en justice un des bisbilles.
Cette façon d’agir soulève quand même, quelques interrogations du genre : Qui pouvait imaginer qu’un organe de presse aussi proche de l’émergence sportive du Gabon comme Le bimensuel Infos Sports Gabon (il ne rate jamais une sortie avec les Panthères, toute catégorie confondue), devrait être assigné en justice pour une affaire de délit de presse, sans même que le Conseil National de la communication (CNC) en soit officiellement saisi ainsi que le recommande le code de la communication en république gabonaise.
Il aussi inimaginable de penser qu’un homme de médias peut être encore inquiéter au Gabon pour ses écrits au moment ou l’ensemble des médias relance la problématique de la dépénalisation du délit de presse sur le territoire national.
De même , on s’interroge sur les mobiles qui incite le plaignant à saisir aujourd’hui les juridictions compétentes alors que l’article date depuis le 03 février 2014, soit un trimestre passé. Il y a là comme vice de forme.
Aussi, pourquoi M. André Claude DE DIGUELA ne s’en prend pas au conseiller du ministre Anaclet Mathieu Taty et l’agent comptable Placide Bourdette qui ont mis à nu ses turpitudes à défaut de s’acharner sur un journaliste se demande t-on ?