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Gabon : L’atonie de l’opposition ne prédispose pas à l’alternance souhaitée, selon Patrice Finel
Publié le vendredi 7 aout 2020  |  Gabon Review
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© InfosGabon par DR
Les tribulations des leaders de l’opposition autour de Jean Ping
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Observateur averti de la vie politique gabonaise, le conseiller Afrique du parti politique français “La France insoumise” de Jean-Luc Mélenchon, Patrice Finel, dans une interview accordée à nos confrères du journal La Loupe, a critiqué l’inertie des partis de l’opposition gabonaise, qui de son avis, paraît atone, marginalisée et a des difficultés à s’unir, contrairement aux partenaires sociaux regroupés au sein de la confédération Dynamique unitaire, perçue comme la seule vraie force qui se bat pour améliorer la situation du peuple gabonais.

Dans une interview accordée au journal La Loupe, le conseiller Afrique du parti politique français “La France insoumise” de Jean-Luc Mélenchon, s’est permis de distribuer des points aux acteurs de l’écosystème politique gabonais. Prenant prétexte de la gestion de la crise multiforme dans laquelle est plongée le Gabon depuis plusieurs années, Patrice Finel a exprimé son inquiétude et celle de son parti, face à l’aggravation de la situation du Gabon.

Entre la chute du clan Brice Laccruche Alihanga ; les agissements de Noureddin Bongo Valentin et de Sylvia Bongo Valentin ; le changement de Premier ministre et de gouvernement ; la gestion de l’épidémie de Covid-19 ; les arrestations et convocations arbitraires des citoyens ; les dissensions du clan Bongo-PDG et la fragilisation de la Nation ; la seule vraie force qui se bat avec impact c’est Dynamique unitaire et son président Jean Rémy Yama, affirme Patrice Finel.

«L’opposition politique paraît atone, marginalisée et a des difficultés à s’unir. L’opposition doit s’unir et fédérer le peuple. Aussi, doit-elle montrer sa capacité à traduire dans un programme les aspirations des Gabonais, les revendications des travailleurs. Chaque fois qu’elle a su s’unir, l’opposition a mis en danger le système Bongo-PDG, que ce soit autour d’André Mba Obame ou avec la victoire de Jean Ping en 2016. De cette capacité, naîtra sa compétence à prendre le pouvoir», a confié l’ancien conseiller municipal Front de Gauche de Vigneux-sur-Seinedans, dans les colonnes du journal La Loupe.

Si le député français ne cache pas son inquiétude quant à l’avenir du Gabon, au regard de la «dévalorisation» de la démocratie auprès du peuple gabonais, l’ «incapacité» d’Ali Bongo, la «confiscation» du pouvoir par un clan, la crise sociale et économique, l’absence de perspectives pour un développement économique, social et démocratique pouvant conduire une partie de la jeunesse à se radicaliser et à emprunter l’impasse de la violence ; il reconnaît tout de même que cet avenir se trouve entre les mains des Gabonais eux-mêmes.

«La solution est aux mains des Gabonais, par la mobilisation, la création d’un rapport de forces social, économique et politique qui chasse les dictateurs et les imposteurs. Nous ne prétendons aucunement leur dicter ce qu’ils doivent faire. Depuis, la France, par notre action en faveur de la démocratie, en proposant un nouveau type de relation mutuellement avantageuse entre l’Afrique, le Gabon en particulier, et la France, nous confortons ceux qui se battent au Gabon; en leur montrant qu’un autre avenir commun est possible», a-t-il souligné.
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