Souvent très durs avec les autres usagers de la route notamment les conducteur de moto sans casque, les policiers eux-mêmes ne montrent pasle bon exemple.
Selon les spécialistes, le casque de moto a pour vocation de protéger la tête du conducteur en amortissant le choc avec le sol ou les obstacles naturels en cas de chute. Il n’est aucunement mentionné que les forces de police sont épargnées du port de ce casque.
Les policiers de Libreville auraient-ils reçu une formation spéciale au cours de laquelle des notions secrètes de protection, lors des accidents, leur auraient été transmises ? Ce qui aurait l’avantage de les épargner de la mort et de toutes les autres souffrances.
Alors que nos agents de police, lors des contrôles de routine qu’ils opèrent, n’hésitent pas à punir souvent très sévèrement les conducteurs de moto pour ce qu’il est coutume d’appeler dans le jargon policier « défaut de casque », les voici ici, exposés aux éventuels chutes qui pourraient s’avérer très dangereuses quand on sait que le casque protège principalement la tête. Ce qui est cocasse dans ce fait, c’est de voir l’intransigeance des hommes de loi face aux motards lorsque ces derniers sont soumis à ce fameux « défaut ». Aucune explication de la part du conducteur n’est plausible à ce moment. Il va être immobilisé des heures durant et souvent conduit au commissariat le plus proche.
Il est bien vrai que la police fait un travail de sensibilisation et ensuite de répression, mais dans le cas présent où le « chef » a choisi, à la place du casque, de porter un béret pour sa protection, on est en droit de s’interroger sur les conditions de sécurité de ce dernier fut-il un policier. Peut-il, dans ce cas, s’auto-réprimer ou être repris par ses collègues ?
De toutes les façons, il faut que les gens d'armes comprennent la nécessité d’être des exemples pour la société en évitant d’être souvent l’objet des actes qu’ils proscrivent chez les autres citoyens.