Le président gabonais s’apprête à passer le témoin en novembre prochain son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso, à la tête de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale après cinq années de bons et loyaux services.
Après cinq années de magistère comme président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ali Bongo Ondimba passera le flambeau en novembre prochain à son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso au cours du 18e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la sous-région. Ce passage de témoin est conforme au communiqué final ayant sanctionné le 17e sommet des dirigeants de la CEEAC tenu le 30 juin dernier en visioconférence qui souligne qu’«à cette occasion, la présidence en exercice de la Conférence sera transmise à la République du Congo, conformément aux dispositions pertinentes du Traité révisé».
Chargé par ses pairs le 25 mai 2015 à Ndjamena au Tchad de piloter la réforme institutionnelle de la CEEAC, le numéro un gabonais a relevé le défi. Aujourd’hui, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale est désormais dotée d’une Commission qui supplée désormais le Secrétariat général. Pourvu de plus de pouvoirs, le nouvel organe exécutif qui se voudra plus dynamique a également vu les hommes et les femmes chargés de son animation nommés. A l’heure du bilan, Ali Bongo Ondimba aura joué pleinement sa partition pour permettre à l’institution sous-régionale de poursuivre ses missions pour le bien-être des populations.