Les agents de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc), en cours de liquidation, ont manifesté au Trésor public, le 28 juillet à Libreville. Réclamant le paiement de leurs droits, ils ont sollicité l’implication personnelle d’Ali Bongo dans ce dossier.
Plongés dans la précarité depuis la suppression de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc), les agents de cette structure sont dans le désarroi. Ils ont organisé un sit-in à l’entrée du Trésor public, le 28 juillet à Libreville, pour réclamer le paiement leurs droits.
«Nos droits et indemnités transactionnelles sont toujours bloqués au niveau de la DGBFIP (Direction générale du budget et des finances publiques, ndlr)», a regretté le porte-parole des agents de l’Anageisc. «A ce jour, nous ne savons pas dans quel bureau se trouvent nos dossiers», a poursuivi Campagne Biffo sur Gabon 1re.
Responsable de la gestion et de l’exploitation des infrastructures sportives et culturelles au Gabon, l’Anageisc a été supprimée en novembre 2018. Depuis, les mesures d’accompagnement des agents n’existent que de nom. Désemparés et ne sachant visiblement plus à quel saint se vouer, les agents sollicitent l’aide du chef de l’Etat. «Nous demandons à papa Ali Bongo de nous aider. Nous faisons partie de cette agence, que vous avez vous-même créé», a déclaré un agent au bord des larmes.
Mis au courant de la situation, le liquidateur de l’Anageisc a invité les manifestants à prendre leur mal en patience, car leurs dossiers sont en cours de traitement. «Je sais pourquoi ces agents sont au Trésor, mais une pression supplémentaire n’arrangera rien», a estimé Jean-Frédéric Ndong Ondo.