Lors de sa visite des installations de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) du Gabon, le ministre des Transports a annoncé une réforme en profondeur dans ce secteur. Selon Léon Armel Bounda Balonzi, l’Etat devra lui-même concevoir une politique structurée du secteur, grâce à un organe qui planifie toutes les actions du gouvernement.
Léon Armel Bounda Balonzi a visité le 23 juillet, les installations de de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). La vocation de cette panafricaine, selon sa représentante, est de produire et fournir les services de la navigation aérienne aux usagers. «Parmi ces services, la gestion du trafic aérien, la prévision et la transmission des informations météorologiques», a déclaré Yvette Zame Ndong
Au terme de sa visite, le ministre des Transports a évoqué la mise en œuvre d’une profonde réforme pour créer un nouvel environnement susceptible de donner des ailes solides à l’aviation civile nationale. «J’ai vu des acteurs qui ont des missions, mais au niveau de l’Etat, je voudrai que chacun de vous contribue à une réflexion qui est en train d’être menée à notre niveau», a-t-il dit. «Il s’agit ici que l’Etat lui-même fasse la politique de l’aviation civile parce que je constate comme un vide», a-t-il poursuivi. Le ministre des Transports qui n’a pas dévoilé les grandes lignes de son projet, envisage une réforme pour laquelle les contributions des acteurs aussi bien privés que publics sont attendues. En clair, Léon Armel Bounda Balonzi envisage de créer «un organe qui planifie toutes les actions du gouvernement dans ce secteur, qui définit sa politique tandis que d’autres acteurs font la régulation et autres activités». «Quand arrivera l’aboutissement de cette réflexion, nous soumettrons au secteur cette réforme pour que les gens y contribuent, de sorte que la réforme prenne. Tous ceux qui sont là présents vont contribuer à ce que nous voulons faire», a-t-il conclu.