Libreville - Secrétaire Général de la Communauté Economique des de l’Afrique Centrale (CEEAC) l’ambassadeur Ahmad ALLAM-MI a reçu une délégation du Fonds Mondial pour la nature (WWF) conduite par la Directrice Régionale de financement et partenariat pour l’Afrique Centrale madame Brigitte CARR qu’accompagnaient le Directeur de financement pour l’Afrique M. Jean Claude MUHINDO et la Directrice nationale de WWF Gabon madame Marthe MINKO MAPANGOU. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement de la collaboration entre la CEEAC et le WWF. Après avoir présenté les membres de sa délégation, Mme CARR a rappelé les missions stratégiques que le WWF s’est assignées en Afrique Centrale, notamment, la lutte contre la criminalité faunique, l’appui à la conservation des aires protégées, l’appui à la gestion durable des forêts, la gouvernance forestière et l’appui au développement de l’économie verte.
« Nous voulons travailler avec vous sur le développement de l’économie verte, mettre en place une stratégie de développement du palmier à huile, booster la lutte contre la criminalité faunique », a souligné madame CARR.
S’inscrivant sur la même démarche, le Secrétaire Général de la CEEAC a proposé qu’un accord de partenariat stratégique soit scellé entre le WWF et la CEEAC, afin de mieux coordonner la lutte pour la préservation des forêts de l’Afrique Centrale, subvenir aux besoins vitaux des populations. Les préoccupations du WWF qui sont aussi celles des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC ne connaitront une réelle prise en compte qu’avec la conjonction d’efforts entre les gouvernants et les organisations qui opèrent dans ce secteur, a martelé l’ambassadeur Ahmad ALLAM-MI. Nous sommes en pleine réflexion sur la nécessité de procéder aux réformes institutionnelles, afin de redynamiser la CEEAC, a ajouté le Secrétaire Général qui a promis ne ménager aucun effort quant à l’appui à apporter au combat mené par le WWF et d’autres organisations similaires.
La consolidation de la coopération entre le WWF et la CEEAC passe par un état des lieux, la définition du cadre de coopération et la mise en place d’une feuille de route, ont conclut les deux interlocuteurs. Les échanges qualifiés de fructueux sur les changements climatiques, la poussée vertigineuse du désert dans la zone sahélo-saharienne et les mesures à préconiser pour parer à toutes ces calamités ont constitué le clou de cette audience.
Le WWF est la première organisation mondiale de protection de la nature. Sa mission est d’enrayer puis d’inverser le processus de dégradation de la planète. Le WWF compte plus de 4,7 millions de membres à travers le monde. Il dispose d’un réseau opérationnel dans 96 pays proposant 12000 programmes de protection de la nature.